Les Algériens célèbrent l'Aïd El Fitr dans la compassion et la sérénité    Aïd El-Fitr : le président de la République adresse ses vœux aux éléments de l'ANP et des corps constitués et au personnel de la santé    France: la cheffe de file de l'extrême droite Marine Le Pen reconnue coupable de détournement de fonds publics    "Le couscous, racines et couleurs d'Algérie", nouvel ouvrage de Yasmina Sellam    La mosquée Emir-Abdelkader de Constantine, un phare de la foi et du savoir scintillant de mille feux durant le mois de Ramadhan    Le président de la République accomplit la prière de l'Aïd El-Fitr à Djamaâ El-Djazaïr    Arrivée du président de la République à Djamaâ El Djazaïr pour accomplir la prière de l'Aïd El Fitr    Le PDG de Sonatrach inspecte le port pétrolier d'Alger    Concours national de composition épistolaire pour enfants : prorogation des délais de participation au 8 avril prochain    France: début d'une marche pour la libération des prisonniers politiques sahraouis    Commerce: les conditions de présentation des fruits et légumes frais fixées par arrêté interministériel    A la veille de l'Aïd el-Fitr et de la Journée de la Terre: plus de 9.500 prisonniers Palestiniens victimes de crimes organisés dans les geôles sionistes    Quelles sont les stipulations relatives à l'exigence de capacités minimales en matière de procédure de passation de la commande publique ?    Ooredoo partage un Iftar de solidarité avec l'Association des handicapés moteurs    L'exode sans fin des Congolais    Les pertes de Kiev ont dépassé les 70.000 militaires    Football : Suède – Algérie en amical début juin à Stockholm    Le MOB a fait trembler le CRB    Le représentant du département technique en Algérie    Arrestation de deux dealers en possession de 9000 comprimés de Prégabaline 300 mg    Un plan sécuritaire spécial Aïd El-Fitr    Le ministre des Finances inaugure les bureaux de change    « L'industrie génétique américaine est pionnière dans le partage de son savoir-faire »    La bataille de Djebel Béchar, un acte d'une grande portée historique    Remise en service du train de voyageurs    Le TNA rend hommage à plusieurs figures du théâtre algérien    Le régime des laïcards français partage l'obsession du voile avec son égal islamiste    « L'Algérie et la question des territoires historiques : un droit à la revendication ? »    Tizi-Ouzou : Taswiqt, une tradition festive toujours vivante la veille de l'Aïd    Le Centre national de prévention et de lutte anti-drogue de Bouchaoui: une expérience pionnière dans la prise en charge des toxicomanes    Achat de vêtements de l'Aïd en ligne : confort et économies à l'ère numérique    Championnat d'Afrique de football scolaire 2025 : réunion de coordination FAF-DTN-FASS à Alger    Foot : le représentant du département technique régional de la Fifa en visite de travail en Algérie    Coupe d'Algérie: l'USM Alger et le MC El Bayadh en demi-finale    «La Présidente de la Tanzanie se félicite des relations excellentes unissant les deux pays»    « Préservons les valeurs de tolérance et de fraternité »        L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Donald Trump accuse...
LIBERATION DES OTAGES AMERICAINS PAR L'IRAN
Publié dans L'Expression le 20 - 08 - 2016

Le candidat républicain Donald Trump a accusé le président Barack Obama d'avoir «menti» à propos de cette «rançon» versée en janvier pour obtenir la libération des cinq otages américains.
Les Etats-Unis ont reconnu jeudi avoir attendu que leurs ressortissants prisonniers en Iran soient libérés pour faire acheminer à Téhéran 400 millions de dollars en liquide, affirmant avoir voulu «garder le maximum de levier» face à Téhéran mais démentant qu'il s'agisse d'une rançon. «Inquiets que l'Iran puisse manquer à sa parole sur la libération des prisonniers (...) et, pour être honnête, en raison de la méfiance entre l'Iran et les Etats-Unis, nous avons bien entendu cherché à garder le maximum de levier, d'avantage jusqu'à ce que les Américains soient libérés», a admis le porte-parole du département d'Etat John Kirby. «C'était notre plus grande priorité», a-t-il insisté lors de son point presse. Il était interrogé au sujet des informations du Wall Street Journal (WSJ) sur ce qui s'était passé durant le week-end des 16 et 17 janvier entre les Etats-Unis et l'Iran. A la suite de révélations du WSJ début août, Washington avait reconnu avoir versé le 17 janvier à l'Iran l'équivalent de 400 millions de dollars en liquide, en billets d'euros et de francs suisses stockés sur des palettes et chargées dans un avion de fret. Mais le président Barack Obama avait démenti qu'il s'agissait alors d'une «rançon» pour la libération en janvier de cinq «otages» américains. Le 16 janvier, l'Iran et six grandes puissances (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne) mettaient en oeuvre à Vienne leur accord historique sur le nucléaire iranien scellé le 14 juillet 2015. Ce même 16 janvier, Washington et Téhéran annonçaient un échange inédit de prisonniers: quatre Irano-Américains et un Américain, dont le correspondant du Washington Post Jason Rezaian, libérés par la République islamique contre la «clémence» des Etats-Unis accordée à sept Iraniens détenus. Et le 17 janvier, le président Obama rendait public un remboursement par Washington à Téhéran de 1,7 milliard de dollars représentant un contrat d'armement jamais honoré et datant d'avant la Révolution islamique de 1979 et la rupture des relations diplomatiques en 1980. Ce remboursement, fruit d'un règlement du Tribunal arbitral de La Haye créé pour ce différend américano-iranien, se ventilait en 400 millions de dollars de dette et 1,3 milliard de dollars d'intérêts. Début août, le département d'Etat avait affirmé que l'affaire du Tribunal arbitral et celle des prisonniers étaient «complètement distinctes». Jeudi, M. Kirby a reconnu que les deux étaient «liées». «Les évènements se sont déroulés simultanément (...) Quand vous vous inquiétez de la fin de partie, comment les Américains vont s'en sortir, il aurait été stupide, imprudent, irresponsable de ne pas tenter de garder le maximum de levier», a admis le porte-parole. «Alors, si vous me demandez s'il y a, à cet égard, un lien, je ne peux pas le nier», a-t-il concédé. Cet aveu de l'administration démocrate a une nouvelle fois fait bondir les républicains qui ont bataillé contre l'accord sur le nucléaire et contre tout dégel entre les Etats-Unis et l'Iran. Donald Trump a ainsi attaqué frontalement Barack Obama et Hillary Clinton sur le sujet lors d'un meeting jeudi soir. «En parlant de mensonges, on sait à présent après cette annonce du département d'Etat que le Président Obama a menti à propos des 400 millions de dollars en liquide qu'ils ont envoyés en Iran. Il a dit que ce n'était pas pour les otages, mais c'était bien le cas. Il a dit qu'on ne payait pas de rançons, mais il l'a fait. Il a menti à propos des otages, ouvertement et de manière flagrante, tout comme il avait menti à propos de la loi Obamacare» (sur l'assurance santé). Un porte-parole de Donald Trump s'en est également pris à la démocrate Hillary Clinton. «Le département d'Etat a admis aujourd'hui que 400 millions de dollars de rançon ont été payés pour libérer des otages américains en Iran, cela renforce un peu plus le rôle de Hillary Clinton dans la conception de politiques catastrophiques», s'est-il insurgé.

Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.