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Donald Trump en mauvaise posture
Publié dans La Nouvelle République le 23 - 06 - 2016

Les caisses de Donald Trump sont vides, et les sondages sont mauvais. A moins de cinq mois de l'élection présidentielle américaine, la candidate démocrate Hillary Clinton est plus disciplinée, mieux financée et plus offensive.
Le candidat républicain accumule les mauvaises Unes depuis plusieurs semaines. Ce n'est pas la première fois qu'il se retrouve sur la défensive. Mais le milliardaire populiste donne une impression de cafouillage au moment où il est censé regonfler le moral de la droite, et mettre en place l'infrastructure sans laquelle aucun candidat n'a jamais réussi à se faire élire à la Maison Blanche. Hillary Clinton a cherché à profiter de cette dynamique en s'attaquant à l'image d'homme d'affaires accompli de Donald Trump, dont les casinos ont déposé le bilan quatre fois dans les années 1990 et 2000, et dont les idées sommaires sur l'économie provoqueraient une récession, selon des experts cités par elle.
«Il s'auto-proclame roi de la dette», a lancé Hillary Clinton mardi à Columbus, après s'en être pris à Donald Trump sur la sécurité nationale à San Diego le 2 juin. «Il le mérite, si l'on en croit son projet fiscal, qui augmenterait la dette publique de plus de 30 000 milliards de dollars en 20 ans».
Elle a multiplié les citations anciennes de Donald Trump se décrivant comme un expert des restructurations et se vantant de s'en être toujours sorti financièrement.
«Il a écrit beaucoup de livres sur les affaires. Ils semblent tous s'arrêter au chapitre 11», a-t-elle lâché. C'est un jeu de mots : le «chapitre 11» est le nom de la loi fédérale sur la faillite. Piqué au vif, Donald Trump a repris à son compte le terme de «roi de la dette» sur Twitter. «C'était très bien pour moi comme homme d'affaires, mais c'est mauvais pour le pays».
Et son équipe a inondé la presse de communiqués critiques de la politique économique menée par l'ancien président Bill Clinton ou lorsque Hillary Clinton était dans l'administration de Barack Obama.
Caisses vides
Les chiffres de levée de fonds pour le mois de mai sont tombés lundi, affolant un peu plus le camp républicain. Donald Trump a récolté 3,1 millions de dollars contre 26,4 millions pour Hillary Clinton, dont la trésorerie, au 1er juin, affichait un solde de 42 millions contre un peu plus de 1 million pour le républicain. Certes, Donald Trump a commencé seulement à la fin mai à activement lever des fonds, avec l'aide de grands donateurs du parti. Et le milliardaire est bien sûr capable de puiser dans sa propre fortune personnelle.
«S'il le faut, il pourrait y avoir une trésorerie illimitée car je mettrais l'argent de ma poche, comme je l'ai fait aux primaires à hauteur de plus de 50 millions de dollars», a déclaré Donald Trump dans un communiqué. L'ordre de grandeur des dépenses habituelles pour la présidentielle est d'environ dix fois ce montant. Barack Obama avait récolté 745 millions en 2008.
Clinton en tête des sondages
Ces difficultés financières s'ajoutent aux déclarations du candidat condamnées comme «racistes» par plusieurs responsables républicains, et à son incapacité à tenir sa promesse de «présidentialiser» ses prises de parole. Après avoir scellé l'investiture, il avait séduit une partie des élus du congrès à qui il avait fait une visite réussie.
Mais le parti attend toujours un plan de bataille contre Hillary Clinton qui va au-delà de tweets incendiaires. «Je considère que le vrai point de départ sera la convention», a dit Donald Trump lundi sur Fox News. Il s'est séparé lundi de son directeur de campagne, Corey Lewandowski, dans le but avoué de professionnaliser ses opérations.
La convention d'investiture de Cleveland, du 18 au 21 juillet, devra mettre en scène l'unité du parti. Mais près de 400 des 2 472 délégués républicains se sont associés pour tenter de renverser Donald Trump, a rapporté le Washington Post.
Dans les sondages, Hillary Clinton mène avec 45% des intentions de vote en moyenne, contre 39% pour le républicain. Les Américains estiment majoritairement qu'elle a le «tempérament» requis pour la fonction suprême. Mais sur l'économie, Donald Trump continue jusqu'à aujourd'hui de convaincre un plus grand nombre d'Américains, selon les sondages.


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