L'habitat rural était au centre des débats, lors d'une journée d'information et de sensibilisation organisée, hier, au siège de la wilaya de Tizi Ouzou. Initiée par la direction du logement et de l'équipement public et celle de l'urbanisme et de la construction, cette manifestation a permis aux présents, présidents d'APC et chefs de daïra, de se renseigner davantage sur les différents segments concernant la réalisation des programmes octroyés aux collectivités locales dans le cadre de l'habitat rural. En effet, selon le DUC, désormais, le permis de construire est devenu indispensable pour la réception de l'aide. «On perd beaucoup d'aide, et ce, en raison du manque de communication», a expliqué le DUC qui a souligné, par ailleurs, que les études doivent également être accompagnées d'un constat d'architecte et d'ingénieur en génie civil. De son côté, le directeur du logement et de l'équipement public a insisté, dans son intervention, sur l'assainissement urgent des situations des programmes car, précise-t-il, la commune qui n'a pas assaini sa situation ne pourra pas, à l'avenir, bénéficier d'un autre programme. Ainsi, dans un tableau récapitulatif, M.Baziz a cité, à titre illustratif, le cas des 80 aides allouées à la commune d'Akerou, mais qui restent, jusque-là, lancées. Cependant, toujours selon lui, les municipalités de Tizi N'tlata, Aït Bouadou et Agouni Gueghrane, dans la daïra des Ouadhias, ont carrément assaini la situation de leurs programmes. «Ces communes seront privilégiées dans les prochains programmes», promet-il avant de noter, par ailleurs, que le programme de 87 aides du fonds de l'habitat précaire, prévues pour éradiquer les bidonvilles de Oued Aïssi, seront transférées à un autre endroit et d'autres bénéficiaires seront choisis mais toujours dans la commune d'Irdjen. Enfin, il est utile de rappeler, par ailleurs, que la wilaya de Tizi Ouzou a bénéficié, jusque-là, de pas moins de 20.000 aides dans le cadre de l'habitat rural. «C'est un quota très important par rapport à ceux des autres wilayas», estime M.Baziz.