Les besoins de mettre en place des cursus de formation adaptés visent à relancer la machine de développement dans divers domaines. Les besoins d'une économie diversifiée et non dépendante de la rente pétrolière et les perspectives de la formation professionnelle et universitaire seront au centre du Salon national de la formation et des métiers d'avenir (Safem), qui s'ouvrira demain à Blida et s'étalera jusqu'au 23 septembre prochain. Cet évènement d'envergure nationale, initié par l'entreprise Sunflower Communication et qui sera abrité par le Centre d'information territorial de la 1ère Région militaire, chahid Mohamed Madi, à Bab Essebt (centre-ville), se veut un espace de rencontres, de concertation et de débats entre les établissements de formation et les opérateurs économiques nationaux. «Nous avons initié ce salon pour répondre aux sollicitations croissantes de chefs d'entreprises désirant se rapprocher des écoles et instituts de formation afin de tisser des liens de partenariat constants. Les écoles de formation y trouvent aussi une opportunité pour se faire valoir davantage et tenter de trouver de nouvelles pistes de réflexion en collaboration avec le monde de l'entrepreneuriat», explique Ahmed Haniche, initiateur du salon. Il ne s'agit pas, selon lui, d'un salon d'exposition uniquement, mais c'est un évènement qui «aspire à contribuer activement à appuyer la relation entre la formation et le secteur économique». Aujourd'hui, les besoins de mettre en place des cursus de formation adaptés à la nouvelle mutation économique de l'Etat, visant à relancer la machine de développement dans divers domaines, se font ressentir avec force. «Même les écoles et instituts de formation publics ou privés veulent se rapprocher du monde de l'entreprise et soutenir la nouvelle stratégie économique de l'Etat, d'où l'insistance d'un grand nombre de responsables de ce secteur à tenir un salon d'une telle envergure», a ajouté le même responsable. Outre des stands d'exposition pour plus d'une trentaine d'exposants, des conférences-débats seront organisées durant les cinq jours du Safem. «Nous souhaitons que cet évènement constitue le point de départ d'une relation solide et permanente entre les deux parties, car, aujourd'hui, le renforcement de ce lien est plus que jamais nécessaire», a encore indiqué M.Haniche.