Ecoles et instituts de formation supérieure ou professionnelle assurant des cursus liés aux nouvelles mutations adaptées aux besoins du marché national de l'emploi et du développement économique, chefs d'entreprise et experts en économie et développement se retrouveront du 19 au 23 septembre prochain à Blida pour débattre des nouvelles exigences et défis à relever dans la conjoncture actuelle. Le Salon national de la formation et des métiers d'avenir (Safem), initié par l'entreprise Sunflower Communication et qui se tiendra au Centre d'information territorial de la Ire Région militaire (Bab Essebt), constitue un espace d'échanges et de réflexion sur cette question d'envergure. Selon Ahmed Haniche, initiateur du salon, cet événement est organisé à la suite des demandes des chefs d'entreprise en quête de nouvelles formations et spécialités à même de booster leur performance, ainsi que l'insistance d'un nombre d'écoles et d'instituts désireux de se rapprocher des opérateurs économiques. "Il est urgent, aujourd'hui, de réunir ces deux parties qui constituent indéniablement le fer de lance de toute aspiration à une économie développée, diversifiée et non dépendante de la rente pétrolière. Le recul des prix du pétrole et la baisse conséquente des revenus liés à son exportation doit inciter le monde économique à adopter une nouvelle vision fondée sur la connaissance et l'effort constant", a-t-il expliqué. Outre des stands d'exposition, le salon national propose, dans son programme, des conférences thématiques liées aux exigences actuelles du marché de l'emploi et de la nécessité d'adapter la formation supérieure ou professionnelle à la nouvelle situation économique du pays, a-t-il ajouté. Les grandes écoles, publiques et privées, prenant part à cet événement auront, ainsi, à faire valoir leur qualité de formation, mais aussi à dégager de nouvelles pistes de réflexion sur les éventuelles modifications à apporter afin de répondre aux besoins du développement économique actuel. "Plusieurs chefs d'entreprise veulent découvrir de près la variété et la richesse des formations disponibles en Algérie afin de tracer leur stratégie en la matière. Ils tiennent, en effet, à rompre avec les méthodes du passé consistant à dépendre de quelques écoles ou instituts pour leurs besoins de formation, de consulting ou d'étude du marché", a encore souligné M. Haniche. La participation est ouverte jusqu'au 11 août 2016. H. S.