Le président du COA, Mustapha Berraf était présent lors de la signature du protocole Ce protocole vise à atteindre plusieurs objectifs, «l'amélioration de la qualité et la compétitivité des Jeux africains, ainsi que celles des athlètes participants, améliorer les revenus, le sponsoring et le marketing des Jeux africains...» Le protocole d'accord sur les Jeux africains conclu avant-hier au Caire par la Commission de l'Union africaine (UA), l'Association des comités nationaux olympiques d'Afrique (ACNOA) et l'Union des Confédérations sportives africaines (UCSA), entrera en vigueur juste après sa validation par la secrétaire générale de l'UA, Mme Nkosazana Dlamini Zuma. Une source officielle de l'ACNOA, a indiqué que cet accord «met un terme à tous les équivoques des dernières années et détermine de manière précise les missions de chaque partie (UA, ACNOA, UCSA)». Selon la même source «les Jeux africains resteront la propriété de l'UA, le management, la gestion et le fonctionnement entre les mains de l'ACNOA, alors que la mission de la coordination technique a été confiée à l'UCSA». Ce protocole d'accord vise à atteindre plusieurs objectifs entre autres, ils consistent à «l'amélioration de la qualité et la compétitivité des Jeux africains, ainsi que celles des athlètes participants, améliorer les revenus, le sponsoring et le marketing des Jeux africains. L'un des objectifs est que les JA soient qualificatifs pour les Jeux Olympiques et autres compétitions internationales». L'accord vise également à «promouvoir l'harmonie et la synergie d'actions au sein du Mouvement Sportif Africain», tout en veillant à ce que les Jeux africains «soient la plate-forme continentale où se rencontrent les meilleurs athlètes africains et le creuset de l'unité et de la coopération au sein du continent». Le document appelle en outre à «s'assurer de la participation des femmes aux Jeux africains et autres événements similaires». Par ailleurs, les parties concernées sont censées «s'engager à unir leurs efforts pour assurer la participation aux Jeux africains d'athlètes africains de renom et des meilleures équipes qui existent dans les disciplines figurant au programme des Jeux, et ce afin d'élever leur niveau technique et partant, le niveau de leurs performances». Ces mêmes parties sont sommées de «Coordonner leurs actions avec le COJA afin d'attirer les grands sponsors pour assurer une commercialisation meilleure et plus rentable des Jeux africains», précise le Protocole d'accord. Le présent accord, à moins d'être résilié conformément aux dispositions de l'article 20 ci-dessus, reste en vigueur pendant une période de 12 ans (trois éditions des jeux) et doit être révisé, en cas de nécessité, dans un délai de 12 mois après chaque édition des Jeux. A trois ans des prochains JA, l'Union africaine n'a toujours pas désigné de ville hôte de l'édition 2019. Plusieurs pays ont manifesté leur désir d'organiser ces joutes entre autres, la Guinée équatoriale, Ghana, Kenya et la Zambie. Le nom de l'organisateur devait être annoncé en décembre 2016. D'autre part, le président du Comité olympique et sportif algérien (COA), Mustapha Berraf, présent lors de la signature de l'accord a révélé qu'«une commission de l'ACNOA dont il est le vice-président, se déplacera fin novembre à Alger pour assister à l'installation du Comité d'organisation des Jeux africains de la jeunesse (JAJ 2018) qui auront lieu en Algérie.