La satisfaction de la DTN est venue de l'athlétisme qui a confirmé son statut, remportant 15 médailles dont quatre en or, avec à la clé, une 11e place sur 68 pays médaillés, un record du monde, 4 d'Afrique et 3 performances personnelles. L'Algérie a atteint ses objectifs aux 15es Jeux paralympiques de Rio, en décrochant 16 médailles (4 or, 5 argent et 7 bronze) et une 27e place sur 83 pays classés au tableau final des médailles, a estimé la direction technique nationale (DTN) de la Fédération algérienne handisport (FAH). «Dans l'ensemble, on est content des résultats de nos athlètes dont la plupart ont accompli leur mission et réalisé leurs objectifs. On avait tablé sur 4 or, 6 argent et 5 bronze, nous avons pronostiqué juste. On est à la fois soulagés et satisfaits», s'est réjoui le DTN Zoubir Aichaine. La satisfaction de la DTN est venue de l'athlétisme qui a confirmé son statut de chef de file du handisport algérien, remportant 15 médailles dont quatre en or, avec à la clé, une 11e place sur 68 pays médaillés, un record du monde, quatre d'Afrique et trois performances personnelles. «L'athlétisme a tiré son épingle du jeu et a retenu la leçon des derniers Mondiaux. Les athlètes de cette discipline avaient bénéficié d'une préparation adéquate et les résultats ont confirmé une nouvelle fois la place de choix de ce sport», a souligné le DTN qui a rendu hommage aux athlètes médaillés et leurs entraîneurs, mais aussi aux jeunes qui n'ont pas démérité pour leur première participation à des JP. Les jeunes Asmahan Boudjadar (or au poids/F33), Mohaled Fouad Hamoumou (bronze au 400m/T13), Abderrahim Missouni (6e au poids/F32), Fouad Baka (4e au 400m et 800m/T13) et Sid Ali Bouzourine (4e au 400m/T36), ont été la découverte des Paralympiques. «Ces jeunes athlètes sont l'autre satisfaction de ces jeux. Pour eux, l'expérience est enrichissante. Ils connaissent désormais le haut niveau et ce qu'ils devraient faire pour monter sur les podiums», a expliqué pour sa part, le DTN adjoint, Saâd Said. D'autre part, la direction technique a regretté les résultats mitigés et inattendus de certains athlètes considérés comme potentiellement médaillables à l'image de Karim Betina, éliminé prématurément après trois essais nuls au poids/F32, et Mounia Gasmi (4e place, seulement, au poids/F32). «Nous avons laissé filer quelques médailles à l'image de celle de Gasmi (médaillée d'argent au club), qui a complètement calé au poids, une de ses spécialités. Karim Betina qui n'a même pas pu passer en finale, malgré une très bonne préparation sans oublier la négligence de l'entraîneur des lancers, qui nous a fait perdre une potentielle médaille d'or au (Club/F32), à cause d'une mauvaise appréciation qui ne pardonne pas devant l'intransigeance des règlements techniques», a estimé Saâd. Les résultats obtenus par les athlètes algériens pouvaient être nettement meilleurs selon la DTN, malheureusement, la suppression de plusieurs épreuves et concours dans certaines classes et le jumelage des classes dans d'autres compétitions n'a pas fait les affaires des représentants algériens à Rio. «Depuis le Mondial 2015, les règlements de l'athlétisme ont changé pour quelques spécialités et malheureusement, certains de nos athlètes ont été les plus pénalisés à l'image de Berrahal, recordman du Monde au disque et au 200m/T51, Safia Djelal (F57)» a expliqué Aichaine. Le stress et les défaillances techniques ont également joué un mauvais tour à certains athlètes algériens qui ont raté le podium à Rio. «Il est temps d'engager un spécialiste en sciences humaines pour prendre en charge nos athlètes si nous voulons à l'avenir rivaliser avec les grandes nations», a insisté Saâd Saïd. Outre le stress, le responsable technique de la FAH a également insisté sur la nécessité de faire appel aux compétences techniques avérées pour apporter un nouveau souffle aux disciplines handisport porteuses. Au regard du niveau technique qui ne cesse de s'améliorer, l'actuelle approche méthodologique n'est plus suffisante et nécessite une mise à niveau des entraîneurs, sinon les années avenir seront difficiles pour le handisport national. Il est temps de débattre de cette question» a martelé le DTN.