l Conférences de presse des coachs et tribune des visiteurs Les entraîneurs des clubs des deux Ligues professionnelles sont tenus de prendre part aux conférences de presse d'après match, selon le nouveau règlement des championnats professionnels. «L'entraîneur a pour obligation de participer à la conférence de presse de fin de match. Ses déclarations ne peuvent être axées que sur le volet technique lié directement à la rencontre. Le non-respect de cette disposition est sanctionné conformément aux dispositions prévues par le code disciplinaire en vigueur», stipule l'article 32 (alinéa 4). S'agissant toujours de l'organisation des matchs, ce règlement (article 26) oblige le club organisateur à réserver aux supporters du club visiteur un minimum de 10% des places de la capacité du stade dont la tribune destinée aux supporters du club visiteur doit être sécurisée, facile d'accès et séparée du public du club recevant. Le club relégué en DNA perdra son statut professionnel Le club professionnel qui rétrograde en Division nationale amateur va perdre automatiquement son statut professionnel, selon ce nouveau règlement. «Tout club professionnel qui rétrograde en Division nationale amateur (DNA) perd automatiquement son statut de club professionnel», stipule l'article 82 (alinéa 2). Ce même article permet dans son alinéa 1 à tout club professionnel de Ligue 1 qui rétrograde en division 2 de modifier son statut professionnel pour devenir un club sportif amateur et tout club amateur de L2 qui accède en L1 doit modifier son statut de club amateur et acquérir le statut de club professionnel, «Par défaut, il ne peut bénéficier de l'accession», a-t-on précisé dans l'alinéa 3. Les joueurs peu utilisés sont autorisés à résilier leurs contrats Les joueurs peu utilisés par leur club ont désormais le droit de demander la résiliation de leur contrat sans encourir des sanctions sportives. «Un joueur professionnel ayant pris part à moins de 10% des matchs officiels joués par son club au cours d'une saison, peut rompre son contrat prématurément sans encourir de sanctions sportives (juste cause sportive)», stipule l'article 21 (alinéa 3) de ce règlement qui permet aux clubs d'entamer les négociations avec tout joueur six mois avant l'expiration de son contrat, à condition d'informer le club employeur de ce joueur. Il est également précisé dans le même article, que «Lors de l'évaluation de tels cas, il convient de tenir compte de la situation du joueur. L'existence d'une juste cause sportive sera établie au cas par cas». «Dans ce cas, aucune sanction sportive ne sera prise, mais des indemnités pourraient être demandées. Un professionnel ne peut rompre son contrat sur la base d'une juste cause sportive que dans les 15 jours suivant le dernier match officiel de la saison du club auprès duquel il est enregistré», ajoutet-on, tout en soulignant qu'un «club désirant signer un contrat avec un joueur professionnel est tenu d'en informer le club actuel du joueur par écrit avant d'entamer toute négociation avec le joueur». Dans le même ordre d'idées, «Un joueur professionnel n'est libre de conclure un contrat avec un autre club que si son contrat avec son club actuel a expiré ou expirera dans les six mois. Toute infraction à cette disposition est soumise aux sanctions appropriées», a-t-on encore indiqué dans l'article 23 (alinéa 1). L'alinéa 2 du même article fait savoir que «Si un joueur professionnel signe plus d'un contrat avec des clubs différents, seul le contrat enregistré en premier est homologué.» Les joueurs payés uniquement par virement bancaire Les clubs de deux Ligues professionnelles sont dans l'obligation de payer chaque mois leurs joueurs par virement bancaire ou postal. «Les salaires doivent être versés par les clubs aux joueurs mensuellement par virement bancaire ou postal. Le paiement en espèces est strictement interdit», stipule l'article 25 de ce règlement. Les dirigeants des clubs algériens ont pris l'habitude d'user d'espèces dans les différentes opérations financières avec leurs joueurs et leurs autres employés. Une manière de faire qui contraste pourtant avec les règles du professionnalisme instauré depuis 2010 dans le football algérien. Par ailleurs, l'article 33 du nouveau règlement somme les clubs à «souscrire une police d'assurance de responsabilité civile pour l'ensemble de ses membres (dirigeants, encadreurs techniques et médicaux, ainsi que les joueurs), contre tout accident pouvant survenir dans le cadre de la pratique de leur activité au sein du club et déclarer à l'organisme de sécurité sociale tous les membres, les joueurs et staffs techniques, administratif et médical percevant des salaires et/ou indemnités au titre de leur activité au sein du club». Ce n'est pas tout, puisque le même article stipule également que «Même les stades dans lesquels se déroulent les compétitions doivent être obligatoirement assurés pour les risques que peuvent encourir les utilisateurs, les spectateurs ou les dirigeants. Les clubs sont aussi tenus de se soumettre à tout contrôle de la LFP et de la FAF.»