img src="http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P161002-09.jpg" alt="Le roman "Pluies d'or" distingué" / L'écrivain et traducteur algérien Mohamed Sari a remporté jeudi pour son roman «Pluies d'or», le Prix «Escale littéraire d'Alger», décerné pour la quatrième année consécutive par la chaîne hôtelière française Sofitel. Mohamed Sari qui concourait parmi 10 écrivains algériens ayant publié leur livre en Algérie entre mai 2015 et mai 2016, a reçu lors d'une cérémonie à Alger une distinction d'une valeur de 300.000 DA ainsi qu'une invitation à participer au «Maghreb des livres» une rencontre littéraire annuelle organisée à Paris par l'association française «Coup de soleil» partenaire du prix. Paru en 2016 aux éditions Chihab, «Pluies d'or» explore en 290 pages les causes de la violence dans la société algérienne actuelle, à travers plusieurs histoires et à différentes époques ayant balisé les grands bouleversements sociétaux. A travers «El Mahdi», principal personnage du roman, l'auteur se lance dans la recherche des sources de la violence chez ce jeune imam autoproclamé, semant à la fin des années 1980 la terreur extrémiste dans son village, aidé de ses adeptes, «Les compagnons de la chamelle», pour asseoir son «autorité» au moyen d'une purge religieuse. Le jury de cette édition 2016 du Prix, composé d'écrivains et de journalistes spécialisés algériens et français a également distingué du Prix honorifique «Coup de coeur» le roman «La quatrième épouse» (éd. Casbah) de l'écrivain Kaddour M'Hamsadji. L'écrivain de quatre-vingt-trois ans a été distingué pour un livre qualifié de «roman d'amour» par son éditeur, qui évoque quatre périodes de l'histoire algérienne (colonisation, guerre d'indépendance, recouvrement de la souveraineté nationale et époque contemporaine), symbolisées par autant de personnages féminins d'épouses dans le roman. Décerné depuis sa création uniquement pour des oeuvres en langue française, le Prix «Escale littéraire d'Alger» n'a toujours pas prévu de sélection en langues arabe ou amazighe, faute «de jury et de moyens», a expliqué l'écrivain et membre du jury Akli Tadjer, en marge de cette cérémonie, marquée par l'absence de la majorité des auteurs nommés qui étaient représentés par leurs éditeurs respectifs. L'édition 2015 de ce Prix avait été remportée par l'auteur algérienne Leïla Hammoutène pour son roman «Le châle de Zineb».