la visite du ministre était une bonne occasion pour mettre sur la table le plus grand problème dont souffrent les communes. Le ministre des Ressources en eau et de l'Environnement était ce jeudi en visite de travail dans la wilaya de Tizi-Ouzou où il a fait plusieurs escales avant d'atterrir à la Maison de la culture Mouloud Mammeri où il a prix part à la cérémonie de remise du prix Rabah Aïssat du village le plus propre de la wilaya. la visite du ministre était ainsi une bonne occasion pour mettre sur la table le plus grand problème dont souffrent les communes. La situation environnementale dégradée est le cauchemar des élus comme des responsables de divers secteurs. aussi, pour répondre de manière globale à la demande, Abdelkader Ouali a préconisé d'inscrire les questions environnementales dans une vision économique par la valorisation des déchets. L'ouverture des centres de tri et de transformation des déchets peut être bénéfique pour l'activité économique de la wilaya de Tizi Ouzou. Lors de son escale au niveau du CET d'Oued Fali, le ministre a insisté sur la nécessité de lever les contraintes empêchant la mise en service du centre de tri aménagé à l'intérieur du CET. Le retard enregistré dans l'avancement des travaux est dû aux lenteurs causées par le manque de prise en charge. Plus important encore, le ministre a demandé des explications sur les causes de l'arrêt des travaux au niveau des CET de Mizrana, de Boubhir et d'Aghribs. Abdelkader Ouali a préconisé la solution du dialogue avec les citoyens qui s'opposent à leurs réalisations. En effet, les pouvoirs publics ont jusqu'à présent préféré la feinte et la force. Mais, c'est méconnaître les populations locales qui ne font que persister dans leur refus. les mêmes populations n'ont pas cessé de proposer d'autres alternatives comme d'autres terrains situés non loin. Enfin, notons que la visite du ministre de l'Environnement Abdelkader Ouali a été l'occasion d'aborder le sujet qui fâche: les ordures qui s'entassent aux abords des routes de la wilaya et qui ont défiguré le paysage autrefois beau des villages de Kabylie. Face à la prolifération des bouteilles et autres ordures, les citoyens n'ont pas cessé d'appeler à l'ouverture d'un centre de recyclage du verre. à cet effet justement beaucoup s'interrogent sur les causes qui font que l'Ansej et l'Angem refusent d'octroyer des crédits aux jeunes qui veulent en faire leur activité.