img src="http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P161015-17.jpg" alt=""Nous n'avons pas de problèmes avec Derbal"" / Le plus grand cadeau que le président Bouteflika puisse offrir aux Algériens à l'occasion du 1er Novembre, est de prendre des mesures contre la politique d'austérité. La proposition concernant Abdelwahab Derbal pour la présidence de la Haute instance de surveillance des élections par le président de la République ne pose pas de problèmes au Parti des travailleurs (PT), a fait savoir hier, la secrétaire générale, Louisa Hanoune, à l'occasion de l'ouverture de la session ordinaire du comité central à Alger. «C'est vrai qu' on aurait aimé que le président prenne le soin de nous consulter un peu plus tôt, pour arrêter ensemble les critères que cette personne doit avoir, mais bon! La personnalité qui présidera cette instance importe peu pour nous au PT devant les vraies questions que nous nous posons au sujet de cette instance, à savoir la capacité de cette dernière à assurer des élections transparentes, sa capacité à empêcher surtout l'intrusion de l'argent dans la campagne électorale», a-t-elle ajouté. Les élections législatives pour le PT, indique une nouvelle fois la première Dame du Parti des travailleurs, ne sont pas une priorité. L'acharnement de certains chefs de partis politiques contre les officiers de l'Armée nationale, est un acharnement contre la révolution, contre les moudjahidine et contre surtout le président de la République, juge Hanoune. Avant de s'interroger «ce débat servira-t-il à quelque chose maintenant?». Le dernier rapport des Etats-Unis sur l'échec de Daesh en Algérie par rapport aux pays voisins et de la région, ne doit pas être flatteur pour les autorités algériennes. «Ce rapport reflète certes une réalité palpable, mais cette stabilité dont jouit l'Algérie et cet échec de Daesh vont- ils durer dans le temps? à mon avis, non. L'Algérie a pu mettre en échec la politique de recrutement de Daesh parmi les jeunes entre 2008 et 2014, grâce à la politique sociale qu'elle a initiée, aujourd'hui, ce ne serait plus le cas avec la politique d'austérité qui est en train de faire des ravages». La politique d'austérité traduit très bien le projet de loi de finances de 2017, indique-t- elle. «Cette loi est régressive par excellence». Avec des arguments à l'appui, Louisa Hanoune fait une petite comparaison entre les enveloppes financières dégagées en 2016 et celles que la loi de finances de 2017 prévoit. Ainsi, le budget d'équipement qui était en 2016 à 1490 milliards DA est ramené à présent à 1386 milliards DA, le budget de payement qui était en 2016 arrêté à 3176 milliards DA est de 2191 milliards de DA pour l'année 2017, le budget de gestion a non seulement régressé, souligne Hanoune, mais il a complètement chuté. Après avoir été de plus de 4300 milliards DA durant l'exercice de 2016, il est de 300 milliards DA pour l'année 2017. Le seul point positif contenu dans la loi de finances 2017, est la non-privatisation des banques publiques à raison de 60%. «Le mérite revient au président de la République qui a ordonné le retrait de cette proposition.» Les auteurs de la loi de finances 2017 ne sont pas des ministres comme le pensent certains. «Les ministres sont eux-mêmes des victimes de cette loi qui déclare la guerre aux Algériens. La preuve est qu'hormis le ministère de la Défense qui a gardé son budget, tous les autres ministères sont touchés par les restrictions budgétaires, y compris le ministère de l'Education qui était pendant la décennie noire le ministère qui détenait le plus grand budget, devançant même celui de la Défense». Le mouvement de grève prévu pour les 16 et 17 de ce mois par plusieurs syndicats gagne la sympathie et l'adhésion du Parti des travailleurs, fait savoir, Hanoune. «Ces derniers revendiquent des droits légitimes.» Le décès de quatre nourrissons après leur vaccination a pour raison, souligne Hanoune, le vaccin qui leur a été inoculé. Boudiaf lui-même l'a reconnu en déclarant que le ministère est en train de chercher d'autres laboratoires pour importer un autre vaccin. Le plus grand cadeau que le président Bouteflika puisse offrir aux Algériens à l'occasion du 1er Novembre date de déclenchement de la Révolution de 1954, est de prendre des mesures contre la politique d'austérité et autres mesures allant dans le sens de renforcer la souveraineté du pays, a conclu Hanoune sur une note pessimiste.