La position de la Palestine confortée à l'Unesco Cette décision d'Israël intervient au lendemain de résolutions du Conseil exécutif de l'Unesco sur la Palestine et la protection de son patrimoine, reconnaissant ainsi le bon droit des Palestiniens sur El Qods occupée en particulier. Israël a suspendu hier sa coopération avec l'Unesco au lendemain d'un vote qui conforte la Palestine occupée dans son bon droit sur El Qods occupée. Dans une lettre, adressée à l'Unesco et sa directrice générale, Irina Bokova, le ministre de l'Education de l'occupation israélienne a annoncé «la suspension par la commission israélienne de l'Unesco de toutes ses activités professionnelles avec l'organisation internationale» en accusant cette dernière d'apporter ce qu'il qualifie de «soutien immédiat au terrorisme islamiste», a indiqué l'Unesco sur son site officiel. L'Unesco a approuvé jeudi un texte soumis par sept pays arabes visant à la «sauvegarde du patrimoine culturel de la Palestine et du caractère distinctif» d'El Qods Est-occupée depuis 1967 par Israël et depuis annexée. Les textes, présentés par plusieurs pays, ont été adoptés jeudi en commission avec 24 voix pour, six contre, 26 abstentions, et 2 absents, selon différents participants à la discussion. Les projets de décision sur «la Palestine occupée» visent notamment «à sauvegarder le patrimoine culturel palestinien et le caractère distinctif» d'El-Qods-est, selon la résolution. En effet, les inquiétudes de l'Unesco sont innombrables à commencer «la persistance des fouilles illégales israéliennes et les travaux menés par les autorités d'occupation israéliennes et les groupes de colons extrémistes dans la Vieille ville d'El Qods occupée et des deux côtés de ses remparts, et de l'échec d'Israël à mettre fin à ces interventions préjudiciables», selon le texte de la décision 39 COM 7A.27 En ce sens, il a été exigé d'Israël d'agir immédiatement pour empêcher toutes ces violations, conformément à ses obligations selon les dispositions des conventions et recommandations de l'Unesco y afférentes. L'instance onusienne regrette, par ailleurs, «les dégâts causés par les forces de sécurité israéliennes le 30 octobre 2014 sur les portes et fenêtres historiques de la mosquée Qibli à l'intérieur du complexe d'Al-Aqsa -Al-Haram Al-Sharif, qui est un lieu saint de culte musulman et partie intégrante d'un site du patrimoine mondial». L'Unesco a en outre exprimé sa «profonde préoccupation» devant l'arrêt et l'interdiction «par la puissance coloniale de la rénovation du bâtiment de la Porte Al-Rahma, une des portes de la mosquée Al-Aqsa-Al-Haram Al-Sharif». Il a été demandé à Israël de «cesser les obstructions aux nécessaires travaux de restauration, afin de remédier aux dégâts causés par les intempéries, en particulier les fuites dans les salles du bâtiment». Par les deux résolutions, l'Unesco a d'autre part exprimé sa vive préoccupation quant aux obstacles contraignants imposés par Israël à la liberté d'accès qui doit être donnée aux autorités nationales compétentes, y compris les experts du Waqf jordanien pour sauvegarder la Vieille ville d'El Qods et les deux côtés de ses remparts, rappelant la décision 176 EX/Réunion plénière spéciale et toutes les décisions du Conseil exécutif de l'Unesco concernant la Rampe d'accès à la Porte des Maghrébins dans la Vieille ville. Le patrimoine mondiale et islamique est en danger de par «les démolitions continues, intrusives et des fouilles illégales dans et autour de la rampe d'accès à la Porte des Maghrébins, les derniers travaux de fouilles en date menés début mai 2015 sur la place Buraq (Mur occidental) de la mosquée Al-Aqsa -Al-Haram Al-Sharif. En ce sens, l'Unesco appelle Israël, la puissance occupante, à mettre fin à ces violations, de respecter le Statu Quo» et «de permettre aux experts jordaniens de l'Awqaf, qui font partie des autorités nationales compétentes, de maintenir et sauvegarder le site conformément aux dispositions pertinentes des conventions et recommandations de l'Unesco, en particulier la Convention de La Haye pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé de 1954 et ses deux protocoles y afférents».