La cour de Bouira, dans le cadre de sa session judiciaire, siège actuellement et ce, jusqu'au 26 du mois en cours, pour statuer sur 54 affaires inhérentes à divers crimes tels la formation de groupes terroristes, actes terroristes, crimes économiques, vol avec extorsion, homicides volontaires... La coïncidence a voulu qu'en ce 8 mars, Journée mondiale de la femme, une accusée pour vol suivi d'homicide volontaire a écopé de douze années de réclusion criminelle. La partie civile représentée par le procureur de la République a demandé la perpétuité. Après délibération, le juge prononce un verdict plus apaisé. Pour association et formation d'un groupe terroriste ayant porté atteinte à la sécurité et semé la terreur, un groupe de huit personnes, dont deux toujours en fuite, les nommés A. Aziz et D. Kamel, a été déféré devant les magistrats, le 5 du mois. Les deux fuyards sont condamnés par contumace à la peine capitale, alors que les cinq autres accusés ont écopé de peines variant entre 20 ans et la perpétuité pour les chefs du groupe. Dans une affaire similaire, un accusé originaire de la région de Raffour, daïra de M'chedallah, a été condamné à la prison à vie en tant que chef d'un groupe qui a commis plusieurs attentats contre les forces de sécurité. Pour avoir commis un crime crapuleux précédé d'un acte contre-nature et atteinte à la pudeur sur un mineur en 2003, le nommé L. Tahar ira en prison pour le restant de son existence. Samedi prochain, c'est au tour d'un réseau, démantelé l'année dernière dans la région de Kadiria et composé de 28 personnes dont 8 toujours vivement recherchées, d'être déféré à la barre pour être jugé pour divers chefs d'inculpation, tels le racket, la menace avec arme et soutien à groupes criminels. La cour a aussi retenu, pour le 15 de ce mois, le procès de 19 personnes toutes emprisonnées et accusées d'appartenir à un réseau de soutien au terrorisme. Un crime économique à l'encontre du secteur public verra le jugement de 13 personnes accusées d'avoir, avec la complicité de cadres d'entreprises, établi des contrats caducs et opéré des transactions commerciales douteuses aux dépens des intérêts du secteur public.