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Quel impact sécuritaire sur l'Algérie?
L'ASSAUT CONTRE DAESH À MOSSOUL ET SES CONSEQUENCES
Publié dans L'Expression le 20 - 10 - 2016

Après l'Irak et la Syrie, ces terroristes finiront sûrement en Libye
La donne ne sera pas sans conséquences sur l'Algérie qui partage des milliers de kilomètres de frontière avec la Libye et d'où l'on craint des infiltrations de groupes terroristes.
A défaut de pouvoir délocaliser les terroristes de l'Etat islamique de Mossoul en Irak vers la Syrie, «ils seront orientés vers la Libye ou l'Europe vers leur pays d'origine». C'est ce qu'a révélé hier, Elena Sobolina l'experte russe spécialisée des questions de l'Orient, citant une source militaire américaine au rang de général sans dévoiler son nom. Mme Sobolina s'exprimait lors d'un débat télévisé diffusé par la chaîne libanaise Al Mayadeen. Pour ce général, ajoute Elena Sobolina, «l'objectif des USA n'est pas d'anéantir l'organisation de Daesh, mais de la décentraliser». Des propos graves et des aveux qui en disent long sur les intentions réelles des Etats-Unis d'Amérique dans la région. On ne peut s'empêcher de s'interroger sur l'impact qu'aurait le retour de 2500 terroristes européens vers le continent, et le danger que constitueront les 4 500 terroristes qui fuiront certainement vers la Libye. Ce pays est leur seul lieu de repli dans la mesure où la Russie, par le biais de son ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, a souligné que toutes les issues vers la Syrie seront hermétiquement bouclées. Etant un pays frontalier avec la Libye (plus de 900 km de frontières communes), l'impact de ce reflux de Daesh se fera directement vers l'Algérie. Des infiltrations terroristes ne seront pas exclues, ne serait-ce que pour s'approvisionner en denrées alimentaires, en carburants et autres effets vestimentaires. Un argument suffisant pour que l'Algérie s'inquiète pour sa sécurité. Cela, même si elle a pris ses dispositions depuis 2011 pour faire face à cette menace. En plus d'un dispositif militaire très fourni aux frontières avec la Libye, elle n'a de cesse avertit la communauté internationale sur les retombées dramatiques de ce que l'on avait appelé le printemps arabe, soulignant que le signe d'une recrudescence terroriste dans le monde entier n'est pas à écarter. Des avertissements volontairement ignorés. Aujourd'hui, est-il encore possible de freiner cette guerre qui menace aussi bien l'Algérie que l'Europe? La France, l'Allemagne, la Belgique ont déjà connu un avant-goût de ce drame sécuritaire. Les Européens redoutent, en effet, que l'opération militaire actuellement menée à Mossoul, considérée comme le dernier grand fief de Daesh en Irak, aboutisse à un retour en force des terroristes de Daesh dans leurs pays d'origine, en Europe. «La reprise du fief de Daesh dans le nord de l'Irak, Mossoul, peut conduire à ce que des terroristes de Daesh reviennent en Europe», a mis en garde mardi dernier le commissaire européen à la Sécurité, Julian King, dans le quotidien allemand Die Welt. Mais une question aussi que beaucoup d'observateurs et experts se posent actuellement: «L'Algérie est-elle dans le collimateur des USA?» La réponse a été révélée dans les colonnes du Los Angeles Times il y a deux ans. Le journal rapporte que «des troupes de forces spéciales américaines se sont installées en Tunisie». Les marines dont le nombre serait d'une cinquantaine ont pris position au sud de la Tunisie à un vol d'oiseau des frontières algériennes depuis le mois de janvier 2014. «Un avion de type hélicoptère s'y est installé aussi», précisait encore le Los Angeles Times. Ce n'est que l'aspect visible de l'iceberg et de l'énorme stratégie de guerre annoncée contre l'Algérie. Depuis 2013 des informations vérifiées font état d'une forte présence d'agents des services de renseignement américains et d'agents de l'Africom dans le Sud tunisien. Mais pas seulement, puisque l'on note une forte présence de militaires américains, mais aussi de français au Mali, en Libye et au Tchad. Quel est l'intérêt des USA à vouloir déstabiliser l'Algérie? Même si sur le plan diplomatique les USA ont toujours écarté, voire nié cette version, considérant l'Algérie comme un partenaire direct dans la lutte antiterroriste, il n'en demeure pas moins que le Pentagone et la CIA décident des visées réelles de cette «première puissance», qui est désormais face à un rival de taille, la Russie, qui altère tous les projets des USA.


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