Ce programme d'arbitrage FIFA, dénommé Futuro III, est ouvert depuis lundi à Alger avec des cours théoriques et pratiques, dispensés entre l'hôtel Hilton (Pins maritimes) et le CTN de Sidi-Moussa. Le premier responsable du département arbitrage à la FIFA, le Suisse Massimo Busacca, qui assiste depuis mercredi dernier à un séminaire pour instructeurs d'arbitrage de l'Afrique francophone à Alger, s'est dit «impressionné» par l'engagement et la volonté des referees algériens, qui, selon lui, «progressent en un temps record». «Les arbitres algériens ont très vite assimilé les conseils qu'on leur a donné et ont commencé à les mettre en application dans les minutes qui ont suivi» a affirmé le patron de l'arbitrage à la FIFA en conférence de presse, vendredi au Centre technique national (CTN) de Sidi-Moussa (Alger). Ce programme d'arbitrage FIFA, dénommé Futuro III, est ouvert depuis lundi à Alger avec des cours théoriques et pratiques, dispensés entre l'hôtel Hilton (Pins Maritimes) et le CTN de Sidi-Moussa. «Les arbitres algériens m'ont vraiment laissé une très bonne impression» a poursuivi Busacca, affirmant qu'outre leur passion pour le football et leur grande motivation «ils semblaient prêts à consentir tous les sacrifices nécessaires pour progresser et atteindre un meilleur niveau». En plus du travail théorique, basé entre autres sur la vidéoconférence, ce Futuro III propose en effet un travail pratique, pendant lequel les arbitres sont confrontés à de vraies situations de jeu, comme lors d'un match officiel. «Le travail sur le terrain permet de corriger certaines lacunes chez les arbitres, comme l'endroit exact auquel ils doivent se tenir pour avoir le meilleur angle de vue, ainsi que la manière avec laquelle ils doivent se déplacer sur le terrain, pour garder toujours un oeil sur l'action» a encore expliqué le Suisse. Interpellé au sujet de l'arbitrage moderne et sur la manière de le moderniser, Busacca a affirmé ne connaître qu'une seule réponse à cette question: le travail. «Les joueurs de haut niveau sont de gros travailleurs. Ils fournissent beaucoup d'efforts à l'entraînement pour être au top le jour du match, et c'est la même chose pour les arbitres. Eux aussi doivent préparer leur match comme un joueur de haut niveau, ce qui commence souvent plusieurs jours avant la date de la rencontre» a affirmé Busacca. Avant de diriger le département arbitrage de la FIFA (depuis 2011, ndlr), le Suisse de 47 ans a eu une riche carrière comme arbitre, puisque outre la finale de Ligue des champions, ayant mis aux prises le FC Barcelone et Manchester United en 2009, il a dirigé plusieurs matchs de Coupe du monde de l'Euro.