«Nous avons arrêté des objectifs ambitieux et prometteurs en matière des énergies renouvelables» Bouterfa est plus que conscient d'une telle évidence, puisque soutenant la nécessité d'investir dans un tel créneau, les énergies renouvelables. «La tenue du salon intervient sur fond d'une forte mobilisation nationale et mondiale pour la promotion des énergies propres et renouvelables.» Telle a été la phrase phare du ministre de l'Energie, Noureddine Bouterfa, en donnant le coup d'envoi à la 7e édition du salon sur les énergies renouvelables. Revenant longuement sur une telle question, le ministre a axé son speech sur les thèmes proposés par la rencontre d'Oran. Il dira en ce sens que «les thèmes de cette édition, bien qu'en ligne avec les préoccupations énergétiques et climatiques globales, renvoient pour la plupart d'entre eux, à la démarche que nous avons retenue pour promouvoir et valoriser les richesses nationales, notamment les énergies renouvelables et consolider le développement du pays». L'enjeu est de taille. Bouterfa est plus que conscient d'une telle évidence, soutenant la nécessité d'investir dans un tel créneau qui est, selon le ministre, plus que nécessaire vu les mutations rapides que connaît le secteur, il explique la démarche en affirmant que «ce salon revêt un intérêt certain pour le secteur de l'énergie, mais aussi pour toute l'économie nationale ainsi que pour les hautes autorités du pays». Evoquant les projets entérinés par le gouvernement, Bouterfa dira que «nous avons arrêté des objectifs ambitieux et prometteurs en matière des énergies renouvelables». Pour le ministre, l'avenir immédiat sera riche en matière de consécrations. Il explicite la stratégie entérinée en affirmant que «nous sommes déterminés à faire des 25 prochaines années l'ère du déploiement de l'énergie durable». Sur sa lancée, il a ajouté que «le Plan national prévoit 45 à 51 Thw à l'horizon 2030 dont plus de 9 Thw, soit une capacité totalisant 4500 Mw sera installée d'ici 2020». Pour Bouterfa, la stratégie énergétique repose sur deux volets non moins importants. Le premier est énergétique, tandis que le deuxième est industriel», a affirmé le ministre. Pourquoi donc scinder une telle politique en deux phases? Bouterfa dira en ce sens que «cela permettra la préservation des réserves fossiles non renouvelables». Comme, a-t-il ajouté, elle porte dans ses dimensions «la protection de l'environnement et l'émergence d'une industrie nationale renouvelable». En somme, le ministre a plaidé pour la nécessité du développement du secteur des énergies renouvelables comme il a réitéré la détermination du gouvernement quant à la concrétisation du Plan national des énergies renouvelables et l'efficacité énergétique. Dans cette perspective, le ministre a annoncé le lancement prochainement d'un appel aux investisseurs pour la réalisation des installations devant produire l'électricité à partir des sources renouvelables, conditionnées par la réalisation des investissements dans le domaine industriel. Tel que cela a été explicité dans le document de presse, «cet appel d'offres, mettra en compétition les investisseurs afin d'assurer un environnement favorable au développement des énergies renouvelables». «Pour diverses considérations, telles que la baisse des coûts des équipements sur le marché national et le recours à travers le monde à l'appel d'offres pour mettre en compétition les investisseurs à réduire le coût du KW/h produit à partir des énergies renouvelables, l'Algérie va recourir à un tel mécanisme en vue de protéger le consommateur en lui offrant une énergie propre et durable au plus bas prix possible», a indiqué le ministre. Ledit appel consiste en la réalisation des centrales de production d'électricité d'origine renouvelable dans des sites préalablement choisis. Cela, indique-t-il permettra la facilitation des procédures et des démarches comme il permettra l'accélération de la mise en oeuvre. Au passage, le ministre n'a pas omis de lancer un appel à l'adresse des investisseurs les invitant à s'intéresser davantage au marché des énergies renouvelables. Comme il les a invités à répondre en nombre à l'appel d'offres. «Ce mode de réalisation nécessitera la recherche de partenariats forts, bénéfiques et équitables pour permettre le placement de l'Algérie dans une véritable transition énergétique vers un modèle de production et de consommation, propre, profitable et durable.» Actuellement, 16 centrales d'une capacité de 196 Mw sont fonctionnelles. Elles injectent de l'énergie d'origine renouvelable. Six autres le seront dans les semaines à venir. Elles seront réalisées par «Sharikate de Taka El Moutajadida», filiale de la Sonelgaz.