Nourredine Bouterfa a réitéré la détermination de l'Etat à prendre en charge les préoccupations du citoyen du Sud Une commission restreinte a été chargée d'examiner les préoccupations des populations du Sud en matière d'alimentation en électricité. Les factures d'électricité préoccupent sérieusement les gens du Sud. Le gouvernement a été interpellé de nouveau sur ce problème. Lors d'une séance plénière tenue jeudi dernier au Sénat, le ministre de l'Energie a été invité à s'exprimer sur cette question. Nourredine Bouterfa a réitéré la détermination de l'Etat à prendre en charge les préoccupations du citoyen du Sud, notamment dans le domaine énergétique. «La commission restreinte chargée d'examiner les préoccupations des populations du Sud en matière d'alimentation en électricité élabore actuellement des propositions pour alléger la facture d'électricité dans la région», a-t-il assuré. L'hôte des sénateurs a expliqué que la commission, installée sur instruction du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, se penchera actuellement sur l'examen du pouvoir d'achat des populations du Sud, le taux de consommation électrique et les factures. Selon lui, les résultats des études seront soumis au Premier ministère et au ministère de l'Energie, les deux parties habilitées à prendre les mesures qui s'imposent en vue d'alléger la facture d'électricité dans les wilayas du Sud? notamment en été. M.Bouterfa a à ce propos, rappelé les mesures prises par l'Etat depuis 2010 aux fins de réduire la facture d'électricité au profit des populations du Grand Sud dont une réduction de 50% conformément à l'article 49 de la loi de finances complémentaire de 2011 et une autre de 10% en direction des clients du secteur économique hors agriculture conformément à l'article 69 de la loi de finances complémentaire de 2010. Sur l'augmentation des tarifs jugée très élevée, le ministre de l'Energie a précisé que les tarifs d'électricité et de gaz étaient restés gelés de 2005 à 2016, estimant que «l'énergie électrique est une source de développement économique et social pour les populations». Il y a lieu de rappeler que la semaine écoulée, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales a été interpellé sur le même problème par les députés. Ce dernier avait expliqué l'intention de l'Etat de prendre en charge cette affaire. Par ailleurs, et en réponse à une autre question d'un sénateur sur «la rapidité de combustion du carburant et les augmentations qui ont touché les tarifs en vertu de la loi de finances 2016 et en vigueur depuis janvier 2016», M.Boutefra a défendu la société Sonatrach. «Le Groupe Sonatrach considéré comme le partenaire officiel des stations-service, s'employait à ravitailler le marché national avec les différents types de carburants et la qualité requise qu'il s'agisse de celui produit localement au niveau des raffineries ou importé», a-t-il affirmé devant les sénateurs, en écartant tout trucage. Se voulant rassurant, le ministre a certifié que les différents types de carburants correspondent aux normes en vigueur en Algérie en matière de produits énergétiques. Il faut reconnaître que beaucoup d'automobilistes ont contesté la rapidité de combustion des carburants. Certains ont même fait part de cette préoccupation auprès des stations-service.