L'opération policière s'est soldée par la saisie de 25 capsules de cocaïne Les policiers ne se sont pas trop démenés dans leur enquête pour remonter et démanteler un réseau africain spécialisé dans la commercialisation de la marijuana. Après la drogue «classique», le kif traité, c'est au tour de la drogue dure, la cocaïne, d'inonder le «marché local»! C'est du moins ce que laissent croire les bilans de la police d'Oran réunissant un coup de filet qui vient d'être opéré par les éléments de le 7e sûreté urbaine dans le quartier populaire de Derb. Dans le tas, cinq individus en possession de cette poudre blanche ont été arrêtés. La même opération policière s'est soldée par la saisie de 25 capsules de cocaïne et une somme de 180.000 DA. Un autre mis en cause, ayant pris la fuite, fait l'objet de recherches pour détention de drogue dure et création de lieux de débauche. Une telle affaire, reposant essentiellement sur la lutte contre les stupéfiants, n'est pas la première en son genre. Au cours de la semaine dernière, les policiers en charge de stopper un tel phénomène ne se sont pas trop démenés dans leur enquête pour remonter et démanteler un réseau africain spécialisé dans la commercialisation d'une autre drogue, la marijuana. Dans cette affaire, 12 Subsahariens dont trois filles, ont été arrêtés. Les mis en cause sont accusés de détention de marijuana et de création de lieux de débauche. Oran, cette deuxième ville du pays, est-elle devenue une plaque tournante des drogues lambda, en particulier le kif traite? Rien n'indique le contraire! Si des dealers de tout âge «investissent» dans un tel créneau, les policiers eux ne chôment pas. Les bilans de leurs sorties attestent d'une telle évidence. Si des dealers se spécialisent davantage dans un tel secteur aux ramifications rampantes, les policiers réussissent souvent leurs coups en accordant une importance capitale à la lutte contre ce phénomène, l'arrivée de la drogue dure. Dans leurs derniers bilans, résumant 10 mois de lutte acharnée, les policiers ont saisi une quantité d'un kilogramme de cocaïne. Désormais, aucun artifice n'est utilisé, en prenant la chose sérieusement. La lutte contre les stupéfiants est accrue. Celle-ci, durant la période allant de janvier au mois d'octobre, a été «riche» en matière d'affaires traitées et...d'arrestations de dealers. En tout, 825 affaires ont été enregistrées et traitées. Dans le sillage de leurs sorties, entrant dans le cadre du dispositif baptisé «opération de police», les hommes en tenue bleue ont saisi une quantité égale à deux tonnes (20 quintaux de kif traité). Au total, 500 personnes ont été arrêtées et poursuivies pour détention, consommation et commercialisation de kif. Ce n'est pas tout. La commercialisation illégale et la consommation des psychotropes prennent de l'envolée. Là encore, les policiers ont traité 50 affaires reposant essentiellement sur la saisie une quantité égale à 25.000 comprimés psychotropes de différentes marques et de différents dosages. Idem dans la wilaya frontalière de l'Ouest, Tlemcen. Dans cette wilaya, tous les corps de sécurité sont impliqués dans la lutte contre «les arrivages de la production marocaine». Les éléments des douanes de Tlemcen ont, tout récemment, saisi une quantité égale à 133 kg de kif traité. Un tel coup a été concluant suite à deux opérations distinctes qui ont été menées. Dans la première opération, au niveau d'un barrage dressé au niveau du village d'Ouled Ramdane, dans la commune frontalière de Souani, les éléments de la brigade divisionnaire de Maghnia ont intercepté un véhicule utilitaire transportant 115 plaquettes de kif, totalisant une quantité de 108 kg. La marchandise prohibée a été soigneusement dissimulée sous les sièges arrière du véhicule. Le conducteur a réussi à prendre la fuite. Lors de la seconde opération, les douaniers de Tlemcen ont saisi 25 kg de kif traité, au niveau d'un barrage, dressé sur l'autoroute Est-Ouest, à proximité du village de Aïn Lahdjar, à l'entrée de Tlemcen. Le conducteur arrêté a été remis aux services judiciaires compétents. La valeur vénale de la marchandise saisie et des deux véhicules s'élève à plus de neuf millions DA, assortie d'une amende douanière de plus de 90 millions DA, ajoute-t-on de même source.