img src="http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P161031-19.jpg" alt=""L'Algérie n'importera plus de ciment en 2017"" / L'industrie publique a été au rendez-vous de la croissance dira le ministre, notamment au premier semstre de l'année en cours. L'Algérie sera autosuffisante en ciment dès l'année prochaine. C'est une promesse du ministre de l'Industrie et des Mines, en visite, hier dans la wilaya d'Adrar. Le ministre parlait en connaissance de cause, notamment après l'inauguration d'une usine de ciment, fruit d'un partenariat algéro-chinois. La partie algérienne est représentée par une entreprise privée, Sidi Moussa Travaux généraux (STG), qui a réalisé une belle prouesse en convainquant un leader chinois du domaine d'installer une cimenterie dans la wilaya d'Adrar. Située au milieu de nulle part, à 35 kilomètres d'un petit village sur la route Reggane-Adrar, la cimenterie qui emploiera plus de 400 travailleurs directs et plus de 700 indirects, produira dans un premier temps 1,5 million de tonnes par an. Le partenaire chinois tiendra sa promesse de livrer l'usine en décembre 2016, avec une entrée en production prévue pour le mois de février 2017. Il reste que cela reste conditionné par le renforcement du chantier par 400 employés chinois qui attendent toujours leurs visas. Le monstre d'acier a mis une petite année pour émerger au sommet d'un gigantesque plateau. Bien que paraissant toute petite dans l'imensité du désert d'Adrar, cette infrastrucutre devra pourvoir assurer l'approvisionnement en ciment de toute la wilaya et partant, de plusieurs autres wilayas du Sud. L'ambition de STG ne s'arrête pas là, puisque l'objectif est d'exporter vers le Mali et le Niger. Le ministre de l'Industrie et des Mines confirme l'information et révèle que le sud du pays assurera 30% de la production nationale, à l'horizon 2019 avec l'entrée en activité de deux autres cimenteries, celles de Biskra et Béchar. Outre la filière minière qui donne des satisfactions au ministre, l'industrie publique a été au rendez-vous de la croissance dira le ministre, notamment au premier semstre de l'année en cours où, dit-il, il a été enregistré une croissance de l'industrie publique de 4,9%. Pour le ministre, c'est là le fruit des action du gouvernement, insiste Bouchouareb qui souligne que cette croissance a également été le fait de l'industrie privée qui a fait un bond de 6,5%. Mais la grande satisfaction reste la filière textile qui a fait un bond de 11% au premier semestre 2016. Autant de «bonnes nouvelles» qui sont tout de même nuancées par le «triste» bilan de l'initative gouvernementale qui consistait à créer cinq grandes entreprises au Sud, dédiées à la réalisation infrastructures publiques. On aura appris que les 11 milliards de dinars investis par l'Etat dans cette opération n'auront servi à rien, puisque les 1700 emplois prévus n'ont pas été créés, en raison notamment de la décision quelque peu «télescopée» du gouvernement. Un empressement qui a déçu des milliers de jeunes du sud du pays, notamment d'Adrar. Mais le Groupe public Divindus, censé piloter le «ratage» se rattrappe en signant, hier, un pacte d'actionnaires pour la création d'une entreprise mixte algéro-chinoise, associant le privé STG d'une usine de production de verre qui devrait créer plusieur dizaines d'emplois.