Rachid Nekkaz, cet homme politique qui évolue sur une ligne parallèle par rapport au débat en Algérie, a fait croiser son itinéraire avec celui de Amar Saâdani en déposant plainte pour diffamation contre l'ex-secrétaire général du FLN. Prenant acte de la réception de sa plainte par la justice algérienne, il a pris la décision de suspendre les manifestations qu'il organise régulièrement devant l'appartement de Saâdani à Paris. Cette suspension prendra fin en novembre 2017. L'argument de Nekkaz tient de sa «volonté» de laisser la justice faire son travail sereinement. A travers cette action politico-judiciaire, le candidat malheureux à la candidature pour la présidentielle 2014 entend marquer une sorte de présence symbolique sur la scène nationale. En effet, on imagine le succès médiatique du procès qu'il intente à Saâdani.