Huit conducteurs entament une grève de la faim. Un conflit ouvert est survenu, depuis trois jours, entre les chauffeurs de taxi de la gare routière est de Constantine. La situation semble de plus en plus importante et huit conducteurs ont entamé depuis hier une grève de la faim en signe de protestation contre certains de leurs collègues. Selon les dernières informations, une trentaine d'entre eux, se sont présentés à cette station afin d'assurer le transport interwilayas. Cependant, ils ont été aussitôt interdits d'accès, par d'autres chauffeurs, anciens de plusieurs années, pourtant les nouveaux, au nombre de 27, détiennent des autorisations qui leur ont été accordées par une commission technique, qualifiée pour ce genre de procédure, qui a été créée au début du mois de mars. «Cette commission a fait ce choix sur la base de critères crédibles», ont déclaré les nouveaux chauffeurs. «Nous avons été transférés à cette station en toute légalité ; la commission a constaté qu'il y avait un manque considérable, surtout la nuit et les jours fériés», ont-ils ajouté, précisant que les clients, se sont élevés, contre les «tarifs» multipliés par deux durant ces périodes. Nous sommes vraiment étonnés du comportement de nos collègues», ont-ils dit. Rappelons que cette décision a été prise en accord avec le syndicat national «Unact» et la Direction des transports. Il a été question de renforcer certaines lignes. Mais les anciens chauffeurs ont un autre avis sur cette décision qu'ils ont qualifiée d'arbitraire car, pour eux, elle va complètement déstabiliser le trafic routier. Pour la Direction des transports, le comportement des anciens est contraire au règlement ; il s'agit en fait d'un monopole imposé par certains depuis quelques années, et la direction semble vouloir y mettre un terme car aucune raison ne permet d'augmenter les tarifs.