Un certain Massal Youcef, un terroriste vétéran, au niveau des maquis de Skikda, s'est porté volontaire pour se faire exploser. Ce n'est pas uniquement dans le but de déclencher un écho médiatique que les résidus du terrorisme qui agissent encore dans quelques zones à l'est du pays, tentent de revenir sur le devant de la scène, mais surtout pour un financement, attirer de nouvelles recrues et récupérer des armes à partir des victimes ciblées, d'où cette menace à l'attentat kamikaze ou à la bombe, précisent des sources sécuritaires. L'arme du policier assassiné à Constantine le 28 octobre dernier a été emportée par les assassins qui ont réussi à fuir vers les maquis de Skikda où l'on compte encore entre 50 et 60 activistes dont 10 sont mobilisés uniquement pour Constantine, sous la coupe du prétendu chef de Daesh à la tête de katibet El Ghoraba Laouira Noureddine alias Abou Hammam. Cette menace date de 2015 alors que «Constantine capitale de la culture arabe» abritait des manifestations internationales très importantes, néanmoins le projet de ce réseau terroriste a été avorté, grâce à la volonté et la détermination des forces de sécurité de combattre ces criminels. Une année après, aucune attaque d'une telle envergure n'a eu lieu. Cette menace refait surface depuis l'assassinat du policier. Suite à des informations obtenues par les forces de renseignements, un certain Massal Youcef, un terroriste vétéran, gravement touché lors d'un accrochage au niveau des maquis de Skikda, s'est porté volontaire pour se faire exploser. Désespéré d'ailleurs, puisque ses jours sont comptés d'après les aveux de son père qui s'est rendu l'année dernière, ce sinistre terroriste activement recherché n'a plus rien à perdre. Fort heureusement que cet attentat devant être exécuté à Constantine contre un barrage de la police n'aura pas lieu. Le renseignement opérationnel a encore été mis à profit des ser-vices de sécurité qui ont su l'exploiter pour avorter ce plan machiavélique. Nos sources confient également que bon nombre de terroristes sont morts au maquis de famine ou de maladies graves étant donné l'inexistence des médicaments et des soins, mais bon nombre aussi ont décidé de se rendre, notamment à Jijel. En outre, plusieurs ont été abattus dans des opérations qualitatives des forces de l'Armée nationale populaire, dont l'émir de Daesh Habache Sadek alias Abou Doudjana, avec l'un de ses accompagnateurs Ben Aldjia alias Abderahman le mois d'août dernier. Les deux criminels ont été abattus à Oued Zhour. Une zone tampon entre El Milia à l'ouest de la wilaya de Jijel et Collo à l'est de Skikda, connue pour ses massifs montagneux complexes, ses nombreuses caches et sa dense végétation. Des sources sécuritaires avaient confié à L'Expression que les deux assaillants avec leurs acolytes avaient tenté la veille un attentat contre un convoi militaire au lieudit Guenguita, sis dans la localité de Sidi Mazghich. Les criminels avaient procédé selon une ancienne méthode, celle de tendre une embuscade, à savoir faire exploser une bombe de fabrication artisanale au passage des militaires et les attaquer avec des tirs nourris. Le but était aussi de récupérer des armes. Cependant, la vigilance des forces de l'ANP a permis d'avorter cette attaque. Une vaste opération comprenant les régions de Tamalous, Aïn Kachera et Oued Zhour. Des zones dont la topographie est très compliquée sont ratissées actuellement. Les forces de sécurité ont été aussi très actives à Constantine où l'alerte reste à son maximum. Dans ce même contexte, les forces de sécurité maintiennent les frontières est sous la loupe, suite à une information faisant état que le tristement célèbre Abdelmalek Droukdel compte revenir de la Tunisie où il s'est réfugié suite aux opérations de l'ANP, avec un groupe composé de 15 éléments. Comme pour le chef de Djund El Khilafa? Abdel Malek Gouri alias Abou Souleymane Khaled, les résidus des réseaux terroristes seront anéantis. C'est ce qui a été confirmé par le vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état major de l'ANP Ahmed Gaïd Salah y a trois jours lors de sa visite de travail à Béchar. Dans leurs actes désespérés, les irréductibles se mettent à découvert permettant aux forces de sécurité d'avancer en vue de leur disparition complète pour figurer, comme l'a si bien souligné le vice-ministre de la Défense nationale dans «les oubliettes de l'Histoire».