Les participants ont adopté une motion de soutien à la démarche du président. «La réconciliation nationale ne saurait être confinée à une vision réductrice, ni limitée à une communauté isolée de sa société», a indiqué, jeudi à Mostaganem M.Abdelaziz Belkhadem, lors de la rencontre régionale sur la réconciliation nationale et l'amnistie générale. Le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN) a estimé que «les ponts de la confiance doivent être rétablis entre l'ensemble des acteurs de la communauté nationale afin que ces derniers se réconcilient entre eux et puissent éteindre les feux de la Fitna». La réconciliation nationale, souligne Belkhadem, «doit s'inscrire dans une démarche devant aboutir à la prise en charge et la réinsertion de toutes les victimes de la tragédie nationale, à barrer la route aux extrémismes quelle que soit leur forme et permettre aux valeurs de la personnalité nationale de s'affirmer dans le contexte de l'Islam, de notre arabité et notre amazighité». Selon l'orateur, «il existe des cercles qui tentent de saper la culture du pardon et de la concorde» affirmant à ce propos «que le peuple, qui a plébiscité le président de la République avec plus de 85% de suffrages pour un second mandat, reconnaît en Abdelaziz Bouteflika la seule personnalité en mesure de prêcher et d'instaurer la réconciliation nationale». Outre Abdelhamid Si Affif et le ministre de la Formation professionnelle, El Hadi Khaldi, Abdelaoui, membre du conseil du FLN et président de l'association de soutien au programme d'Abdelaziz Bouteflika, et Lazreg, ont aussi pris part à cette rencontre Benaïcha Ahmed, un ex-émir de l'AIS, Rabéa Tounsi, de l'association des victimes du terrorisme et le président de l'Association nationale des zaouïas. Rabéa Tounsi et Benaïcha Ahmed n'ont pas manqué d'exprimer leur satisfaction tout en soulignant qu'il est temps de mettre un terme à cette situation sécuritaire et d'agir pour la bonne cause du pays. «Mostaganem vient encore de relever le défi, dira Benaïcha, le moment est venu pour tourner la page». Si Affif Abdelhamid a tenu à souligner que la capitale du Dahra est une ville qui ne cesse de marquer de son empreinte la culture de la paix, de la réconciliation et de la fraternité, tout en mettant en exergue la force de conviction d'Abdelaziz Bouteflika qui, depuis 1999, a dû adapter sa politique par une ouverture aux débats d'idées afin de permettre à l'Algérie d'assurer progressivement sa stabilité et de briller par sa présence dans le concert des nations. A signaler que si les représentants du RND ont brillé par leur absence, l'Onec s'est démarquée de cet événement ainsi que trois députés FLN (pro-Benflis) qui continuent de camper sur leurs positions, alors qu'à l'image de cette rencontre, le dialogue, l'esprit de réconciliation et de solidarité se sont concrétisés. Les participants ont adopté une motion de soutien à la démarche du président Abdelaziz Bouteflika visant à «instaurer la réconciliation entre les Algériens quels que soient leurs horizons politiques et sociaux».