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Les vraies victimes du climat
RESULTATS DE LA COP 22
Publié dans L'Expression le 21 - 11 - 2016

Chaque partie a essayé de tirer la couverture à soi
«Les faibles pluies m'ont fortement affectée. Je n'ai ni argent ni nourriture pour subvenir aux besoins de ma famille. Pour la première fois, j'ai été obligée de retirer mes enfants de l'école.» Malukui Amwalana (Zambie)
Ce difficile aveu d'une mère de famille du fait d'une dignité dans le malheur, montre toute l'étendue du désastre.
C'est une conséquence directe de l'impact des changements climatiques sur le destin des citoyens lambda. Pourtant, tous les espoirs étaient permis dans la COP 22 organisée selon les standards internationaux pour la première fois par un pays du Sud, africain, maghrébin. Les participants ont plus que jamais affirmé leur détermination à aller de l'avant. Il faut noter cependant que les résultats ne furent pas à la hauteur des attentes malgré un battage médiatique des trois acteurs principaux, tous trois en fin de mandat.
D'abord, la France voulant s'approprier -pour des raisons de cocorico, mais aussi électorales- le bénéfice de l'après-COP 21 en faisant le forcing pour que l'accord rentre en vigueur avant le début de la COP 22. Faisant le forcing, la France a pu amener les Etats, notamment les grands pollueurs, à signer prématurément l'accord le 4 novembre alors qu'il aurait été plus élégant de laisser cet évènement être annoncé par le pays hôte de la COP 22 pour tous les efforts qui ont été faits. Il s'agit de la Chine, de l'Inde, mais surtout des Etats-Unis qui, pour d'autres raisons, voulaient faire signer l'accord sous l'ère Obama qui pourra ce faisant s'attribuer les mérites coupant l'herbe sous les pieds en vain au futur locataire de la Maison-Blanche climato-sceptique de la première heure. Ce dernier avait qualifié durant sa campagne le réchauffement de «canular» et de complot chinois, puis a promis d'«annuler» l'accord de Paris et de relancer la production américaine de charbon, il n'a encore rien dit sur ce thème depuis son élection. Le troisième homme est le secrétaire général, lui aussi sur le départ - il quitte ses fonctions début janvier- lui aussi qui voudrait que l'on se souvienne de lui comme ayant porté l'accord de la COP 21. En clair, chaque partie a essayé de tirer la couverture à soi. Les problèmes du changement climatique ne sont toujours pas résolus et la COP 21 tant encensée avait fait pschitt comme dirait Jacques Chirac. Il ne fallait donc pas attendre des miracles de la COP 22. La planète des pollueurs n'étant pas encore prête à payer sa dette pour la pollution qui impacte lourdement les pays pauvres.
Accord «irréversible», un voeu pieux?
L'élection de Trump a cassé la dynamique qui prévalait le jour de l'ouverture avec un scénario où la France devait jouer le premier rôle en couvrant de sa bénédiction la COP 22. Patatras, Trump connu pour être un climato-sceptique est élu. C'est la catastrophe! La COP 22 malgré les immenses efforts du pays organisateur s'est vue amoindrie. «L'article 28 de l'accord lit-on sur le journal Le Monde, qui fixe les conditions de sortie de l'accord, souffre d'une faille dans laquelle la future administration Trump pourrait être tentée de s'engouffrer, remettant ainsi en cause les engagements pris par Barack Obama. (...) D'autant que Trump prévoit de nommer Myron Ebell, directeur d'un think tank climato-sceptique à la tête de l'Agence de protection de l'environnement (EPA).» (1)
Parmi les parrains de la COP 22 qui ont fait de l'ombre au travail remarquable des organisateurs, nous trouvons en première ligne la France qui joue les prolongations visant à faire perdurer l'esprit de la COP 21. La France, «mènera ce dialogue avec les Etats-Unis et leur nouveau président, dans l'ouverture, dans le respect, mais avec exigence et détermination» et «au nom» de la centaine d'Etats qui ont déjà ratifié l'accord de Paris. Cet accord est «irréversible en droit et en fait», mais aussi «dans les consciences», a encore soutenu François Hollande. «L'inaction serait désastreuse pour le monde, désespérante pour les générations futures et dangereuse pour le monde.» (2)
Pour sa part le secrétaire général de l'ONU- a exprimé son «espoir» que Donald Trump «comprenne l'urgence et le sérieux» de l'action climatique», «convaincu» qu'il «prendra une décision sage en tant qu'homme d'affaires avisé. Pour le président français prenant ses désirs pour des réalités et voulant apparaitre comme celui qui a sauvé la planète, «les Etats-Unis, première puissance économique du monde, 2e émetteur de gaz à effet de serre, doivent respecter les engagements qui ont été pris».
Le discours d'une administration américaine de fin de règne, fait que John Kerry a eu un langage plus franc. Rien à voir avec sa prudence lors de la COP 21 lorsqu'il impose à Fabius le mot should (devraient) à la place de shall (doivent) dans le communiqué final de peur de s'attirer les foudres du Congrès. Pour Isabelle Hanne de Libération «A Marrakech Kerry a été plus libre de ses idées: «Le secrétaire d'Etat s'est montré volontariste pour relancer la dynamique après l'élection de Donald Trump. Ne pas agir pour lutter contre le changement climatique ne serait 'pas seulement un échec politique, mais un échec moral, une trahison qui aurait des conséquences dévastatrices''. John Kerry a voulu rappeler que 'le temps jouait contre nous'', et que 2016 allait être l'année la plus chaude enregistrée.» (3)
Lui aussi comme Hollande parle d'irréversibilité: «Surtout, il a voulu démontrer que personne, pas même le nouveau président élu Donald Trump, ne pourrait défaire la dynamique enclenchée à la COP21, l'an dernier, avec l'adoption, puis l'entrée en vigueur, de l'accord de Paris, «un cadre conçu pour durer» selon Kerry. Trump, qui qualifie le changement climatique de «hoax», une «invention des Chinois pour affaiblir l'industrie américaine», avait en effet indiqué sa volonté «d'annuler» l'accord de Paris, qui vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre pour maintenir l'augmentation des températures mondiales sous les 2 degrés par rapport à l'ère pré-industrielle». Kerry a conclu en invoquant Winston Churchill: «Faire de notre mieux n'est pas suffisant. Parfois, nous devons faire ce qui est nécessaire.» (...) Se joignant au concert de soutiens, plus de 360 petites ou grandes entreprises et investisseurs ont appelé les dirigeants américains à soutenir l'accord de Paris. «Mettre en oeuvre l'accord de Paris va encourager les investisseurs à transformer les milliards de dollars d'investissements bas-carbone en milliers de milliards de dollars dont le monde a besoin pour apporter à tous une prospérité fondée sur les énergies propres, Echouer à construire une économie bas-carbone mettrait la prospérité américaine en danger.» (3)
La réalité de l'impact économique des catastrophes naturelles sur les plus pauvres
Le malheur des pays du Sud impacté durement par les changements climatiques vient d'avoir un début de reconnaissance par l'un des temples du capitalisme. De ce fait l' impact serait largement sous-estimé, révèle un rapport de la Banque mondiale publié. (4)
«L'étude, intitulée Unbreakable: Building the Resilience of the Poor in the Face of Natural Disasters, vient apporter de l'eau au moulin des pays du Sud, qui demandent plus d'argent aux pays du Nord pour financer l'adaptation aux conséquences du changement climatique (sécheresses, inondations, chute des rendements agricoles, etc.). Le rapport, qui porte sur 117 pays et 94% de la population mondiale, prend également en compte les catastrophes naturelles qui ne sont pas liées au changement climatique (les séismes, par exemple). Ses calculs montrent que certaines mesures pour répondre aux chocs, comme des systèmes d'alerte, de protection sociale ou de transferts d'argent, pourraient faire économiser 100 milliards de dollars par an à la communauté internationale.» (5)
L'économiste Stéphane Hallegatte un des rédacteurs du rapport met en perspective les deux impacts à la fois pour les pays pauvres et pour les pays riches: «Il propose de nouveaux indicateurs pour comprendre ces impacts, qui lient intrinsèquement pauvreté et vulnérabilité au changement climatique. chaque année, les catastrophes naturelles mettent 26 millions de personnes dans la pauvreté. (...) On fait la différence entre les pertes de consommation pour les plus riches, qui vont porter sur des biens non-nécessaires - peut-être qu'ils vont aller moins au restaurant, annuler leurs vacances - avec celles pour les plus pauvres. Pour ces derniers, la perte de consommation, c'est tout de suite la nourriture qui va diminuer, avec des conséquences notamment sur la santé. Des enfants vont être déscolarisés Certains impacts sont permanents. On voit aussi les gens obligés de réduire leurs dépenses de santé, voire d'arrêter de se soigner. Il aura des conséquences à l'âge adulte non seulement sur le plan du développement physique, mais aussi sur le plancognitif.» (5)
A juste raison, Stéphane Hallegatte écrit: «Chaque dollar de perte de consommation a une valeur très différente pour les pauvres et pour les riches. En mettant tout ça dans l'évaluation, on arrive à ce chiffre de 520 milliards de dollars par an de pertes moyennes annuelles dues aux catastrophes naturelles, au lieu de 300. C'est 60% de différence. Un dollar vaut moins de 1 dollar pour les plus riches, et plus de 1 dollar pour les plus pauvres. On ne prétend pas être capables de mesurer le bien-être, qui ne dépend bien sûr pas seulement de la consommation, mais on mesure les conséquences sur le bien-être de cette perte de consommation. Du point de vue des pays donateurs, ce sont des sommes relativement faibles - on parle de 1 à 2 points du PIB des pays receveurs. La pauvreté explique pourquoi les gens sont vulnérables. Le rapport montre que les 20% les plus pauvres ont deux fois plus de risques que les autres de vivre dans des habitations qui seront complètement détruites si elles sont affectées par des catastrophes. Chaque année, les catastrophes naturelles mettent 26 millions de personnes dans la pauvreté, sur 89 pays (90% de la population mondiale). La Banque mondiale investit autour de 6 milliards de dollars par an dans des projets qui contribuent à la réduction des risques [sur 61 milliards de dollars d'aide pour l'exercice 2016, en prêts, dons, garanties, ndlr]. Le rédacteur s'interroge si les investissements sont suffisants pour réduire la vulnérabilité des pays, qui est également un objectif de l'accord? Il y a énormément d'opportunités d'actions pas chères et efficaces. Il faut vraiment les mettre en oeuvre. Dans l'accord de Paris, comme dans les discussions ici sur l'adaptation, la discussion reste vague.» (5)
Près de 400 projets africains, mais pas de financement
L'un des grands thèmes du rendez-vous fut de trouver comment financer la lutte contre les changements climatiques et comment financer l'adaptation dans les régions qui souffrent déjà. Les chefs d'Etat des pays pollueurs étaient attendus sur ce point, celui d'aider les pays pauvres à lutter contre les effets désastreux des changements climatiques qui créent par la force des choses une autre catégorie de réfugiés, les réfugiés climatiques.
Armelle Le Comte, de l'ONG Oxfam, espérait «Aujourd'hui, seulement 16% des financements «climat «internationaux vont à l'adaptation, alors que les impacts du changement climatique, que ce soit des sécheresses, des inondations, des ouragans, sont visibles», déplore-t-elle. Ses attentes furent déçues. Pourtant: «Quarante-sept pays vulnérables viennent de s'engager pour 100% d'énergie renouvelable. Les pays riches doivent également remplir leur part du contrat estime l'ONG. Les négociations onusiennes sur le climat, n'ont pas réussi à combler les lacunes de l'accord de Paris, laissant les pays pauvres et vulnérables sans réponse quant au soutien financier - indispensable - qu'ils pouvaient espérer de la part des pays riches, affirme l'ONG Oxfam-France dans un communiqué diffusé le 18 novembre, jour de clôture de la COP 22. «La 22e Conférence internationale sur le climat (COP22) aurait dû être celle de l'action et de la mise en oeuvre concrète de l'accord de Paris. Au lieu de cela, les ministres et les négociateurs des pays développés sont venus les mains vides. Ils se sont entêtés à faire la sourde oreille à la question du déficit de financement de l'adaptation et ont préféré fermer les yeux sur l'incapacité de l'Accord à protéger véritablement les personnes les plus touchées par le changement climatique.» (6)
«Une autre anomalie de l'accord de Paris est qu'il ne précise pas le montant exact des financements stipulant simplement la nécessité d'un «équilibre». Les négociations de Marrakech accueillent favorablement la «soumission» de la «feuille de route», proposée par les pays donateurs, qui prévoit que seuls 20% des 100 milliards de dollars promis seront destinés au financement de l'adaptation d'ici 2020. Les ministres des pays donateurs ont montré leur indifférence face à cet important déséquilibre. «Il ne s'agit pas de chiffres déconnectés de toute réalité», insiste Armelle Le Comte. La réponse internationale reste pourtant largement en deçà des besoins sur le terrain. Il ne s'agit pas de solidarité, mais de la responsabilité historique des pays développés envers les pays en développement.» (6)
Le coordinateur du déploiement de l'initiative africaine, le président guinéen, Alpha Condé, tient un registre des 400 projets africains à financer pour un financement global de la BAD de 10 milliards de dollars. Il est curieux que l'Algérie n'ait pas inscrit le Barrage vert et le Plan énergie renouvelables dans ces 400 projets. Seule consolation due à une initiative citoyenne: l'Algérie a son gagnant aux green building and city solutions awards à l'occasion de la COP22, le ksar «Tafilelt Tadjdidt» a été primé par construction21. Tafilelt est la première éco-ville du Sahara. Le projet est né il y a 20 ans dans l'esprit d'un collectif d'intellectuels, d'architectes et de scientifiques, avec l'objectif de faire fleurir le désert et de résoudre la crise du logement. La ville, nichée au sommet du plateau de Beni Isguen qui domine la vallée du M'Zab dans le sud de l'Algérie, présente aujourd'hui plus de 1000 maisons en pierre locale.
http://www.jeuneafrique.com/373571/politique/segolene-royal-projets-lies-aux-energies-renouvelables-seront-geres-africains/ En conclusion, nous pourrons ajouter que la planète n'a jamais été aussi chaude qu'en 2016 malgré l'accord de 2015 il y a eu 36 milliards de tonnes de CO2, qui s'ajoutent aux 900 milliards de tonnes largués par les pays industrialisés. Les dégâts sont considérables. Personne ne veut mettre la main à la poche pour des catastrophes dont ils sont responsables. Le fond de 100 milliards de dollars peine à être formalisé. Savons-nous que le marché des armes est de l'ordre de 1500 milliards de dollars? Si seulement 10% étaient octroyés pour combattre la misère humaine! polytechnique
1.http://www.lemonde.fr/climat/article/2016/11/12/climat-trump-pourrait-profiter-d-une-faille-juridique-pour-sortir-de-l-accord-de-paris_5030068_1652612.html
2. http://www.rfi.fr/afrique/20161115-donald-trump-conference-cop22-climat-marrakech-francois-hollande
3.Isabelle Hanne, http://www.liberation.fr/planete/2016/11/16/john-kerry-s-emploie-a-rassurer-la-cop-22_1528816
4.https://www.gfdrr.org/sites/default/files/publication/Unbreakable_FullBook_Web-3.pdf
5.Isabelle Hanne http://www.liberation.fr/planete/2016/11/14/cop-22-il-y-a-un-cercle-vicieux-entre-pauvrete-et-vulnerabilite-aux-catastrophes-naturelles_1528281
6.https://mobile.ledesk.ma/2016/11/18/pour-oxfam-france-la-cop-22-les-pays-riches-fait-la-sourde-oreille/
7.http://www.construction21.org/algerie/


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