Rencontré en marge des travaux de la rencontre des ministres des Affaires étrangères arabes, le chef de la diplomatie algérienne, Abdelaziz Belkhadem, s'est voulu confiant en nous indiquant que «même s'il y a eu quelques difficultés et désaccords, les travaux se sont déroulés dans d'excellentes conditions, et devraient aboutir, à la fin du sommet, sur des résultats tangibles». Même son de cloche du côté d'Abdelkader Hadjar, ambassadeur algérien au Caire et représentant permanent de notre pays auprès de la Ligue arabe. Celui-ci, en effet, nous a confirmé que «les travaux à huis clos se sont déroulés sans le moindre incident». Il nous a confirmé au passage que la proposition jordanienne a été rejetée sans que la délégation de ce royaume n'en prenne ombrage, se contentant juste de signaler «la délégation a défendu son point de vue jusqu'au bout». Notre interlocuteur, en outre, nous a indiqué que «l'attentat de Doha n'a pas été abordé par ces travaux pour la simple raison qu'il n'était pas programmé à l'ordre du jour». Certes, il était difficile de prévoir qu'un attentat terroriste aurait lieu en plein déroulement de ces travaux. Il n'empêche que la question sécuritaire et terroriste a forcément été soulevée, ne serait-ce que lors des apartés, comme cela a été le cas pour la problématique libanaise et syrienne. C'est, du moins, ce que nous ont affirmé des sources diplomatiques s'exprimant sous le sceau de l'anonymat.