La 14ème édition du Festival international, Dimajazz a été clôturée en apothéose, jeudi soir, à la salle Ahmed Bey de Constantine avec le groupe français Nojazz, dans une ambiance funk électro saisissante. Véritable bête de scène, le groupe Nojazz a offert au public venu nombreux une prestation musicale explosive inspirée de la soul et du funk des années 1980, accommodée à la sauce électro. Dans une ambiance électro- funk survoltée, les chanteurs du groupe Jeffrey Mpondo et la dernière recrue Méli ont interprété d' anciens morceaux de leur répertoire: Freedom,El primero ou encore le très oriental Médina, chaleureusement accueillis. Les artistes ont également gratifié les festivaliers du Dimajazz de morceaux inédits, tirés de leur futur album Soul Stimulation qui sortira prochainement et à en juger l'applaudimètre tout laisse à penser que le succès sera au rendez-vous pour ce nouvel opus. A la fin du spectacle, Philippe Sellam membre fondateur de Nojazz a déclaré que son groupe et d'abord un projet audacieux où le champ de créativité ne se limite pas à un genre précis expliquant que sa musique est une invitation à la fête. Cette soirée a également permis au public de redécouvrir le groupe constantinois Smoke qui a merveilleusement assuré la première partie du spectacle. La formation qui avait la lourde tâche d'ouvrir la très attendue soirée de clôture, a fait vibrer la salle Ahmed Bey et a enchanté le public à travers ses morceaux Dalila,Lamouni et fourteen, une chanson clin d'oeil à cette 14éme édition du Dimajazz.