Toute chose à une fin. Mais, quelle fin ! la soirée de clôture de Dimajazz 2016 ne risque pas d'être oubliée de sitôt. Le public est venu nombreux assister à cette clôture, le zénith était plein à craquer. Nous avons assisté à deux grandes prestations. En première partie le jeune groupe SMOK, dont les membres sont originaires de Constantine, et qui fait dans la soul et le funk principalement. Ils reprennent dans leur programme des standards blues, jazz et interprètent aussi quelques titres de leurs propres compositions. Un groupe bien homogène, « So funky », était renforcé à l'occasion de quelques musiciens invités tels les instrumentistes à vents, un trompettiste, un saxophoniste, et un harmoniciste...tous issus de l'INSM (Institut national supérieur de musique d'Alger). Il y avait également d'autres aux percussions pour assurer les parties du bendir, comme dans le morceau final « Abendayer blues ». En deuxième partie, c'est le groupe d'électro- jazz français baptisé Nojazz qui est monté sur scène. Formé de quatre musiciens, un saxophoniste, un batteur qui joue de la guitare aussi et un claviériste qui est DJ, tous accompagnés par un chanteur et une chanteuse. Nojazz propose une musique qui utilise des samples avec des ingrédients hip hop, RnB,et n'a pas de limite à explorer d'autres horizons musicaux. Un jazz utilisant les nouvelles technologies. Le résultat, ce sont des sons qui envahissent l'espace sonore. Pas de répit pour le public. Nojazz a explosé ,à son tour le Zénith de Constantine. C'était le grand final, le grand ballet infernal Dimajazz, dans sa quatorzième édition. Vivement la prochaine ! Lire l'article de "Liberté" en cliquant ICI Nabil Kader (Correspondance particulière pour la Rédaction Numérique de "Liberté")