Garidi I, c'est aujourd'hui cette image hideuse due aux ordures qui jonchent les abords de la route. Une vaste campagne d'hygiène a été initiée depuis quelques semaines dans les différentes communes et quartiers de la capitale, et ce, en vue de redonner à Alger la Blanche son image d'antan. La campagne lancée par les pouvoirs publics vise également à sensibiliser les citoyens sur l'importance de la préservation de l'environnement et du cadre de vie. Cependant, il semble que cette opération n'ait pas été appréciée par certaines communes de la capitale, ce qui explique la non-réaction des responsables de ces localités. Pis encore, ils ont opté pour une décoration qui est loin d'être esthétique, selon certains citoyens. En se rendant à Garidi I, vous n'avez pas besoin de lire la plaque indicatrice pour savoir que vous êtes arrivés à destination: Garidi I, c'est aujourd'hui cette image hideuse due non seulement aux ordures qui jonchent les abords de la route mais aussi les quartiers qui se sont transformés en quelques années, en véritables décharges publiques. Les habitants des ces quartiers n'osent plus ouvrir leurs fenêtres à cause des odeurs nauséabondes qui s'y dégagent et l'omniprésence de moustiques. Ceux-ci révoltés demandent qu'une prise en charge de leurs problèmes, dont le plus récurrent est le ramassage des ordures faute d'un service de voirie soit accordée par les autorités locales. Aussi, cette localité très empruntée, laquelle autrefois, respirait la propreté, s'est dégradée à cause des ordures, la prolifération de moustiques, de rats, de chats et chiens errants. Aujourd'hui, cette commune reçoit toutes sortes d'immondices. «Ils nettoient seulement les quartiers résidentiels et les rues qui sont des passages obligatoires pour les personnalités», nous déclarent des citoyens venus dénoncer cette situation ajoutant par ailleurs que la plupart des riverains ont sollicité à plusieurs reprises les autorités locales afin de procéder à l'instar d'autres quartiers de la commune de Kouba au nettoyage de leurs quartiers pour préserver leur santé et l'environnement. Selon d'autres témoignages recueillis sur les lieux, l'APC de Kouba semble loin des préoccupations de ses administrés, ne prenant même pas la peine de répondre à leurs doléances. Ainsi, ces derniers qui ont sollicité en vain les services de la commune s'interrogent, à juste titre, sur le véritable rôle des élus. Aussi, ils lancent un SOS aux autorités de la wilaya pour secouer les responsables locaux afin qu'ils appliquent le programme d'hygiène, oublié dans cette localité.