Boycottant les prochaines élections législatives, le parti de Djillali Soufiane, Jil Jadid, risque de disparaître purement et simplement de la scène nationale. Mais ce n'est pas cela qui inquiète les aventuriers de la politique, qui y avaient trouvé un soutien pour valider leurs listes électorales lors des dernières élections. Le retrait de Jil Jadid est donc une mauvaise nouvelle pour un groupe d'amis trentenaires «indépendants», parce que «c'est compliqué de créer un parti», qui devront se remettre à la recherche d'un autre parrain pour leur donner l'occasion de «bien s'amuser», le temps que durera la campagne électorale. Bien que cette fois, l'obligation de parrainage pour chaque candidat leur complique l'existence. Ils doivent trouver un parti qui se présente pour la première fois aux élections. «Si on en trouve, il faut aussi espérer qu'il n'ait pas été repéré par une autre listeindépendante et qu'il soit aussi gentil que Jil Jadid, qui n'a pas demandé à être payé», affirme un «tête de liste» d'une petite wilaya.