Plus de 507 femmes élues locales des Assemblées populaires communales et des Assemblées populaires de wilayas issues de 13 wilayas bénéficieront de cette formation. La femme fait partie de la société et doit assumer son rôle et contribuer au développement et à la progression de son pays, et ce ne sera qu'avec son insertion dans la vie politique et dans des postes de responsabilité. Elles sont nombreuses ces femmes élues qui ont participé à la session de formation des femmes élues qu'organise le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales en partenariat avec l'unité des Nations unies, pour l'égalité des sexes et l'automatisation des femmes, depuis hier, sous le thème «participation effective et durable des femmes aux assemblées élues locales». En plus de 100 femmes élues, le wali d'Alger, Abdelkader Zoukh, l'ambassadeur de Belgique en Algérie, Pierre Gillon et Fatima Hamrit directrice de la gouvernance locale au ministère de l'Intérieur qui ont également pris part à cette rencontre. Une occasion d'enrichir leur pratique et d'échanger entre femmes élues autour des sujets d'actualité et des pratiques qui sont au coeur de l'exercice d'un mandat politique, également de forger une idée sur l'avenir du combat féminin en Algérie à l'approche des échéances électorales. Plusieurs thématiques sont au programme de ces journées de formation qui se dérouleront jusqu'au 16 du mois courant, dispensées par des expertes nationales et internationales dans le domaine du management électoral. Pour le wali d'Alger Abdelkader Zoukh, l'Algérie est considérée comme leader du Monde arabe en la matière. D'ailleurs, elle occupe le 26e rang au niveau mondial, aujourd'hui, «nous sommes arrivées à faire de la femme un véritable partenaire social qui joue un rôle primordial dans le développement du pays», a-t-il souligné. L'expérience algérienne dans le domaine devait servir d'exemple pour les pays arabes afin de sortir cette frange de la société de l'isolement imposé par certaines mentalités. Certes, la femme algérienne a enregistré des avancées remarquables ces derniers temps, mais les insuffisances demeurent toujours d'actualité. «Nous devons travailler davantage pour améliorer la situation de la femme, de la mettre au même titre d'égalité avec les hommes. Aujourd'hui, tous les moyens et les femmes élues ont démontré leur capacité sur le terrain» affirme Fatiha Hamrit représentante du ministère de l'Intérieur.En effet, l'objectif principal de ces journées de formation est celui de mettre à la disposition des femmes élues quelques «outils modernes et connaissances utiles à la gestion de leurs candidatures électorales», selon Imane Hayaf, coordinatrice nationale de l'ONU femme en Algérie. «L'objectif de cette initiative est de contribuer à maintenir un niveau d'engagement politique des élues afin de parvenir à une représentation des femmes dans les assemblées locales, pour qu' au moins 50% des élues bénéficiaires de cette formation soient réélues lors des prochaines échéances électorales.» Plus de 507 femmes élues locales des Assemblées populaires communales et des Assemblées populaires de wilayas issues de 13 wilayas bénéficieront de cette formation pour accroître leurs chances d'être réélues. Cette initiative sera donc dupliquée dans d'autres wilayas du pays. La wilaya de Tizi Ozou accueillera la semaine prochaine plus de 100 autres femmes élues, les wilayas de Ouargla, Oran et Sétif pour le premier trimestre de l'année prochaine dans le programme «Tafail», signé entre le gouvernement algérien et l'ONU femme en juillet 2015 avec le soutien financier de la Belgique. En marge de cette rencontre, le wali d'Alger Abdelkader Zoukh a annoncé le lancement de l'opération de relogement de plus de 1 000 familles dans la capitale à partir d'aujourd'hui. Une bonne nouvelle pour ces nombreuses familles durant ces mois de froid.