ronaldo et ses partenaires veulent ajouter un autre trophée à leur palmarès Les Madrilènes ont déjà remporté le Mondial des clubs en 2014, après s'être imposés à trois reprises en Coupe intercontinentale (1960, 1998 et 2002), l'ancêtre de la compétition actuelle. Après la Ligue des champions et la Supercoupe d'Europe, le Mondial des clubs, le Real Madrid vise aujourd'hui (11h30 heure algérienne) à Yokohama (Japon) un troisième titre sous l'ère Zinédine Zidane, avec une finale contre les Japonais des Kashima Antlers. «Les joueurs sont de grands professionnels et ils vont essayer de gagner, comme toujours. Ce n'est pas difficile de les motiver, parce qu'il y a un trophée au bout», a affirmé Zidane, auteur d'un parcours sans faute depuis sa nomination en janvier 2016 au poste d'entraîneur des Merengue. Non seulement, le technicien français a aidé le Real à conquérir la onzième C1 de son histoire, mais il a également conduit la «Maison Blanche» à une série record (en cours) de 36 matchs sans défaite, toutes compétitions confondues. Les Madrilènes sont actuellement solidement installés en tête du championnat d'Espagne avec six points d'avance sur l'éternel rival du FC Barcelone, et se sont qualifiés pour les 8e de finale de la Ligue des champions (contre les Italiens de Naples les 15 février et 7 mars). Au Mondial des clubs au Japon, les Madrilènes sont entrés en lice en demi-finales. Et se sont imposés 2 à 0 contre les Mexicains d'America grâce à des buts de Karim Benzema et de Cristiano Ronaldo, le Portugais fêtant ainsi dignement son 4e Ballon d'or. En finale, ils ne devraient pas connaître trop de difficultés face aux surprenants Japonais, une première pour un club nippon à ce stade de la compétition. Ronaldo et Benzema sont attendus en attaque en compagnie de Lucas Vasquez, alors que Zidane pourrait aussi titulariser Pepe et son capitaine Sergio Ramos, de retour à l'entraînement ven- dredi. En revanche, les deux défenseurs centraux Raphaël Varane et Nacho Fernandez, touchés face à America, sont incertains pour la finale. Mais les champions d'Europe devront quand même se méfier du défenseur Naomichi Ueda, l'arme secrète de Kashima. «Tout comme un crocodile qui traîne sa proie dans l'eau, je vais les mettre à terre, que ce soit dans le jeu aérien ou au sol, ou en un contre un», a lancé Ueda. De son côté, l'attaquant Yuma Suzuki, auteur du troisième but de son club contre les Colombiens de l'Atlético Nacional (3-0) en demi-finales, espère rééditer son exploit face au Real et à Cristiano Ronaldo, son idole de jeunesse. «Si je ne marque pas en finale, je serais vite oublié. Je n'ai pas le choix. Mais c'est un rêve que de jouer (et de marquer) contre Ronaldo», a-t-il ajouté. Zidane a mis en garde ses hommes, car Kashima «évoluera comme à domicile. Ils auront donc les faveurs du public», a prévenu le technicien français. Le Real Madrid a déjà remporté le Mondial des clubs en 2014, après s'être imposé à trois reprises en Coupe intercontinentale (1960, 1998 et 2002), l'ancêtre de la compétition actuelle