le ministre des finances n'écarte pas la possibilité du recours au lancement d'un emprunt obligataire indexé sur le taux de la croissance économique pour la deuxième fois. La direction générale des impôts, a lancé, hier, son nouveau portail Internet destiné aux grandes entreprises dont le nombre est de 2700, pour leur faciliter la déclaration et le paiement de leurs impôts dans un temps record. La cérémonie de lancement du portail «Jibaya'Tic» destinée aux opérateurs économique relevant de la direction des grandes entreprises dont le nombre est de 2700 opérateurs participant à 50% de la totalité fiscale, est une plate-forme numérique qui permet la «déclaration d'impôts et taxes via le réseau Internet». Une nouvelle procédure qui vient de marquer le pas vers la transition numérique de l'administration publique. «Ce portail constitue une première expérimentation de téléprocédures destinées à faciliter et simplifier le devoir fiscal, en leur offrant la possibilité de déclarer et de payer les impôts et taxes en ligne. Un espace privé et sécurisé, permettant une meilleure traçabilité et maîtrise des échanges avec l'administration fiscale», a déclaré le directeur général des impôts Abderahman Raouya. En effet, les opérateurs adhérents à la plate-forme, pourraient demander à leur banque l'accès au télépaiement, une jonction télé-déclaration et télépaiement déjà opérationnelle. De son coté, le ministre des Finances, Hadji Baba Ammi, estime que l'administration fiscale algérienne entreprend un vaste programme de modernisation de ses structures et son mode de fonctionnement pour lui permettre de suivre les mutations et les changements de la société et les bouleversements instaurés par le développement des nouvelles technologies de l'information et de la communication.Pour ce dernier, le paiement des «impôts est un acte patriotique» dans un message adressé aux opérateurs économiques pour acquitter leur dû à la Caisse nationale des impôts dont les montants sont estimés en milliards de dollars. «Nous allons traiter ce dossier avec beaucoup de souplesse.» Cette nouvelle démarche vise au rapprochement de l'administration des opérateurs économiques en assurant la traçabilité de leurs échanges fiscaux entre les deux parties. Pour ce qui est du recouvrement, fiscal le ministre des Finances a indiqué que les recettes fiscales ont connu une hausse de 6% le mois de septembre dernier, par rapport à la même période de l'année précédente. Selon le grand argentier du pays, l'objectif esquissé par son département est d'atteindre les 10% à la fin de l'année en cours. «Le nouveau système d'information fiscale est actuellement en construction, et l'amélioration de la relation avec l'entreprise en constitue un fondement stratégique.» Pour ce qui est des augmentations introduites dans la loi de finances 2017, Hadji Baba Ammi estime qu'elles n'auront pas un effet drastique sur le quotidien des Algériens du moment que les produits essentiels n'ont pas été touchés par les augmentations. «Les augmentations prévues dans la loi de finances 2017, n'auront pas d'effets du moment que l'Etat n'a pas levé les subventions sur les produits essentiels.» Pour ce qui est de la taxe sur les produits pétroliers (TPP) qui va connaître une augmentation de deux points, le ministre des Finances estime que cette «augmentation est légère».Sur un autre volet, le ministre des finances n'a pas écarté le recours de son département au lancement, pour une deuxième fois, d'un emprunt obligataire indexé sur le taux de la croissance économique pour inciter les particuliers et les entreprises à adhérer à cette nouvelle option. Enfin, le gouvernement est à la recherche de nouvelles sources pour équilibrer le budget de l'Etat infecté par la chute des cours du pétrole sur le marché international. L'urgence est d'exploiter tous les moyens permettant de renflouer les caisses de l'Etat pour dépasser cette situation critique.