Avant-hier à Sidi Bel Abbès, le coach Paul Put et le ténor algérois ont achevé l'année 2016 sur un autre échec, après celui essuyé à Béchar, pour le compte de la fin de la phase aller du championnat. Les quelque 2000 supporters usmistes qui se sont déplacés avant-hier à Sidi Bel Abbès, pour soutenir les Rouge et Noir, ont malheureusement vécu une terrible désillusion, au cours de la fatidique série des tirs au but, et au terme de laquelle, les gars de Soustara ont été éliminés par leur hôte de la Mékerra (0-0 ap, 5-4 tab). Ainsi, l'USM Alger, huit fois détentrice du trophée populaire, au même titre que l'ES Sétif et le MC Alger, sort de la coupe d'Algérie pour la quatrième fois d'affilée. Les Rouge et Noir qui ont souvent été qualifiés à juste titre de véritables spécialistes en la matière, en détenant le record des finales, n'arrivent plus à briller depuis 2013 dans une compétition que Soustara a toujours sublimée. Avant-hier au stade du 24-Février de Sidi Bel Abbès, le coach Paul Put et le ténor algérois ont surtout achevé l'année 2016 sur un autre échec, après celui essuyé la semaine écoulée à Béchar, pour le compte de la fin de la phase aller du championnat. La chance a ainsi tourné le dos à la formation usmiste au cours d'un match de coupe que le onze algérois avait pourtant abordée avec beaucoup de détermination, face à des Bélabbèsiens qui avaient opté pour la prudence. Pour preuve, les premiers sérieux et dangereux coups de boutoir, ont été usmistes, et dès les premières minutes, Hammar a failli trouver de peu la faille. Beaucoup plus en jambes que le onze bélabbèsien aligné par le coach Chérif El Ouazzani, les Rouge et Noir ont longtemps eu la maîtrise du ballon, sans toutefois parvenir à leurs fins. Après la pause, les gars de la Mékerra se sont quelque peu réveillés en attaque, notamment par le biais de Balegh, alors que du côté usmiste on avait fait le choix de procéder par des contres, mais sans succès. Pendant les prolongations, la tension sur le terrain est sérieusement montée d'un cran pour donner lieu à 30 minutes supplémentaires des plus hachées, et au cours desquelles les accrochages entre les joueurs se sont multipliés, sous les yeux d'un arbitre qui a manqué de maîtrise, et souvent dépassé par les débats, tant toutes les décisions prises par M.Brahimi ont fait l'objet de trop de contestations, et au cours desquelles il s'est fait même malmener, notamment par les joueurs de l'USMBA. Pis encore, au cours des prolongations, l'arbitre sus-cité aurait pu siffler un penalty en faveur des Bélabbèsiens, lorsque le portier Zemmamouche avait bel et bien fauché dans sa surface Balegh, tant les images du direct étaient réellement limpides. Mais c'est finalement au cours de la 2e série des tirs au but que les coéquipiers de Zemmamouche, auteur pourtant de deux arrêts consécutifs, lors de la 1ère épreuve, ont complètement raté le coche, notamment à l'image des malheureux Saâyoud, Benguit et surtout Beldjilali. Dixit le coach Flamand Paul Put: «La coupe n'a pas voulu de nous, quand bien même mes joueurs ont tout fait pour revenir avec la qualification!». Côté bélabbèsien, l'entraîneur Chérif El Ouazzani a tout simplement considéré cette dernière qualification de son équipe aux quarts de finale, comme une nouvelle réponse à certains détracteurs de l'USMBA. Côté fair-play, la nombreuse galerie usmiste a été accueillie comme il se doit par l'ensemble des Bélabbèsiens. Il faut simplement noter que certains supporters usmistes, visiblement très remontés contre leur équipe, et surtout sur le coup de cette amère élimination, ont copieusement insulté certains joueurs des Rouge et Noir. Il est vrai que l'USM Alger vient de subir coup sur coup deux sérieux coups d'arrêt au double plan coupe et championnat. Comme quoi, les gars de Soustara vont devoir sérieusement méditer sur cette fin d'année 2016, complètement ratée.