Malgré un contenu satisfaisant dans le jeu, le Maroc a manqué d'efficacité et les Lions de l'Atlas se sont fait surprendre par la Finlande (0-1) ce lundi en match amical. Avec un effectif décimé avant la CAN 2017, Hervé Renard a concédé sa première défaite depuis son arrivée. En quête de certitudes après une préparation compliquée et marquée par un match annulé contre l'Iran et surtout les forfaits de Younès Belhanda, Oussama Tannane, Nordin Amrabat et dernièrement Sofiane Boufal, le Maroc n'est pas parvenu à se rassurer ce lundi. Les Lions de l'Atlas se sont inclinés 1-0 contre la Finlande à Al Aïn (Emirats arabes unis) en match amical à moins d'une semaine du coup d'envoi de la CAN 2017. Disposés en 3-5-2 par Hervé Renard, les Marocains ont fait le jeu, mais ils ont manqué d'efficacité et Ojala a profité d'une erreur de marquage de la défense sur corner pour ouvrir le score d'une tête décroisée imparable juste avant la mi-temps (0-1, 45e+1). Auparavant, sous l'impulsion notamment de Boussoufa et Dirar, précieux à la création, les coéquipiers d'En Nesyri s'étaient montrés les plus dangereux. Mais l'attaquant de Malaga avait gâché une belle action collective et une offrande du Monégasque en frappant à côté. Lancé en profondeur, il a ensuite perdu son duel face au gardien adverse quelques minutes plus tard, avant de céder sa place sur blessure à la 26e, provoquant un nouveau motif d'inquiétude. Après la pause et le but scandinave, Renard a lancé Carcela-Gonzalez, El Kaddouri ou encore Boutaïb avec un résultat pas plus satisfaisant: les Lions ont fait le jeu dans le camp adverse, mais avec plus de difficultés pour pénétrer dans la surface. Lorsque ce fut le cas, Boutaïb a échoué à redresser deux têtes qui auraient pu être dangereuses. Et la Finlande a failli punir une deuxième fois l'inefficacité marocaine, mais les Nordiques ont manqué le cadre en contre à cinq minutes de la fin. Inévitable en raison des absents, le déficit à la création aura été visible, surtout sur la fin, mais la problématique majeure ne change pas pour Renard: il manque avant tout un finisseur... Nommé sélectionneur du Maroc il y a onze mois, le technicien français ne choisit pas le meilleur moment pour concéder sa première défaite...