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L'Europe appelée à l'"unité" par ses dirigeants
FACE AUX CRITIQUES DE TRUMP
Publié dans L'Expression le 17 - 01 - 2017

le président élu américain, Donald Trump, se lâche sur l'Europe et l'Otan
Les vives critiques du président élu américain Donald Trump sur l'Union européenne et l'Otan doivent inciter les Européens à se «ressaisir» pour faire preuve d'«unité» et d'«assurance», ont réagi hier plusieurs dirigeants de pays de l'UE.
La détente à l'égard de la Russie, «l'erreur catastrophique de Merkel» sur les migrants, l'Otan «obsolète»: Donald Trump a multiplié les déclarations choc en commentant dimanche l'actualité européenne, cinq jours avant sa prise de fonctions vendredi à la Maison Blanche. Dans un entretien aux quotidiens britannique Times et allemand Bild, il a aussi estimé que le Royaume-Uni a «eu bien raison» de quitter une Union européenne selon lui dominée par l'Allemagne. Il a prédit que le Brexit serait un «succès» et que d'autres pays quitteraient l'UE. Ces propos ont eu beaucoup de retentissement à Bruxelles, lieu d'une réunion hier des ministres des Affaires étrangères de l'UE. Si le Britannique Boris Johnson s'est singularisé en qualifiant de «très bonne nouvelle» la main tendue par Donald Trump pour un accord commercial rapide entre Washington et Londres, plusieurs ministres européens ont appelé à afficher un front uni. «La meilleure réponse à l'interview du président américain, c'est l'unité des Européens», c'est de «faire bloc», a ainsi affirmé le Français Jean-Marc Ayrault. En Allemagne, le vice-chancelier Sigmar Gabriel a souligné l'importance pour l'Europe de «ne pas tomber dans une profonde dépression» et de se «ressaisir» en faisant preuve d'«assurance». L'Otan a redit pour sa part sa «confiance absolue» dans le maintien d'un «engagement fort» des Etats-Unis, alors que Donald Trump risque d'alimenter les craintes de pays - en particulier ceux du flanc Est de l'Alliance - qui s'inquiètent de son arrivée et d'une possible détente avec Moscou. Aux quotidiens Times et Bild, le président élu des Etats-Unis a affirmé avoir «dit il y a longtemps que l'Otan avait des problèmes». Et d'enchaîner: «En premier lieu qu'elle était obsolète parce qu'elle a été conçue il y a des années et des années» et «parce qu'elle ne s'est pas occupée du terrorisme. (...) En deuxième lieu, les pays (membres) ne payent pas ce qu'ils devraient». Seuls cinq des 28 pays de l'Otan (Etats-Unis, Royaume-Uni, Estonie, Grèce, Pologne) respectent un niveau de dépenses militaires au moins équivalant à 2% de leur produit intérieur brut, le seuil souhaité par l'Alliance, selon des données de fin 2016. Déjà, durant sa campagne présidentielle, M.Trump avait semblé mettre en cause l'obligation de solidarité entre pays membres de l'Otan en cas d'agression s'ils ne contribuaient pas plus aux dépenses. Les Etats-Unis portent environ 70% des dépenses militaires de l'organisation. En sortant d'un rendez-vous avec le chef de l'Otan Jens Stoltenberg, le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier a fait part de l' «inquiétude» de l'Alliance atlantique. Parler d'une Otan «obsolète», a-t-il toutefois relevé, c'est «en contradiction avec ce que le (futur) ministre de la Défense américain a dit lors de son audition à Washington il y a seulement quelques jours». James Mattis, ancien général des Marines choisi par Trump pour diriger le Pentagone, a mis en garde contre la volonté du président russe Vladimir Poutine de «casser» l'Otan. Des déclarations de nature à rassurer les Européens attachés au maintien d'une position intransigeante avec Moscou, en plein conflit ukrainien. Un diplomate européen a décrit une UE «en mode attente» face à des positions parfois contradictoires dans la future administration des Etats-Unis. «Un président n'est pas seul pour décider», se rassure un autre diplomate. Donald Trump évoque dans la presse la possibilité d'un accord de réduction des armements nucléaires avec la Russie en échange de la levée des sanctions qui la frappent. «Les sanctions font très mal à la Russie mais je pense qu'il peut se produire quelque chose qui sera profitable à beaucoup de gens», assure-t-il. Juste avant Noël, le milliardaire républicain avait ravivé le spectre d'une course aux armements en prévenant que les Etats-Unis répondraient à tout accroissement de l'arsenal nucléaire d'une autre puissance, sans citer la Russie ou la Chine. Concernant l'accord de 2015 sur le nucléaire iranien, lui aussi fragilisé par la transition Obama-Trump, la chef de la diplomatie de l'UE Federica Mogherini a souligné que l'Union le jugeait «extrêmement important» et continuerait à oeuvrer à son «respect».


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