La première édition du Salon international de l'industrie du bois et dérivés (the wood industry exhibition), est selon nombre de participants, nationaux et étrangers, un véritable succès sur les plans de l'organisation et de la qualité des visiteurs qui se sont rendus à cette manifestation. Cette dernière qui s'est tenue pendant quatre jours à la Safex (Société des foires et expositions) aux Pins-Maritimes d'Alger, aura rassemblé pendant quatre jours et au même endroit les intervenants qui gravitent autour de la filière du bois, dont le puissant groupe National Wood Manufacture, fort de 35 filiales, qui a été excellemment représenté à cette occasion. Expo-Bois avait pour objectif de réunir des opérateurs dans les domaines de la sylviculture, exploitation forestière, scierie, menuiserie générale, charpenterie, construction de maisons préfabriquées à ossature bois, ébénisterie, décoration, meubles et mobiliers, palettes, emballages, négoce... Ils auront été quelque 85 exposants à y avoir participé dont un nombre appréciable de firmes étrangères qui ont très vite manifesté leur intérêt pour cet événement économique appelé à devenir une tribune de choix pour que les uns et les autres puissent s'exprimer sur le devenir de la filière bois et tisser des relations d'affaires. Outre l'agence Capedes (consulting, advertising, medias) qui a organisé le salon, la réussite de ce dernier a été rendue possible notamment grâce au concours du groupe industriel du bois Wood Manufacture, particulièrement son président, M. Ali Slimani, ainsi que ses collaborateurs, lequel groupe a sponsorisé l'événement, mais aussi la revue française Boismag, qui a permis à ses lecteurs de connaître le salon et d'y participer, de même que l'établissement Bouard, leader de la filière bois en Algérie. De cette manifestation d'envergure internationale, il ressort que les entreprises nationales du bois, à l'instar de toutes les entreprises publiques, sont inéluctablement privatisables. Une privatisation qui appelle son corollaire, le partenariat. Des impératifs directement dictés par la globalisation et une tendance forte à l'approvisionnement international. A cet effet, l'on retient la formule du processing qui représente une forme d'insertion des entreprises dans la stratégie de firmes industrielles à dimension internationale. L'on évoque déjà les avantages qui pourraient en découler notamment, «promouvoir un partenariat pouvant concourir à une privatisation partielle ou totale des entreprises publiques et contribuer à leur insertion dans le cadre international du travail».