Les citoyens qui empruntent quotidiennement le chemin communal n°4 reliant le chef-lieu communal aux villages de Mekla haut (Aït Fraousen) croyaient avoir mis fin aux désagréments de l'état lamentable de la chaussée, après l'opération de bitumage qui vient de prendre fin. Cependant, ce n'est le cas étant donné que le tronçon routier en question est dénué de fossés, chose qui suscite continuellement des éboulements de terre qui se déverse durant les périodes pluviales sur la chaussée. Aussi, notons que l'opération de bitumage de cette infrastructure routière a été réalisée avec un coût de 4 milliards de centimes. Par ailleurs, il est utile de souligner que la route desservant le village Amazoul, dans la même commune, est devenue ces dernières années, quasiment impraticable, plein de nids-de-poule et ruisselets au point même de devenir poussiéreuse en été et boueuse en hiver. D'ailleurs, les habitants de cette bourgade ont tenu récemment un rassemblement devant le siège de l'APC pour exiger le revêtement de cette route. Il en est de même pour la route du village Maâouia qui se dégrade de jour en jour au risque même de voir les citoyens de cette contrée sombrer définitivement dans un isolement total. «Si les pouvoirs publics tardent à intervenir pour la réfection de notre route, dont le délabrement a atteint son paroxysme, nous seront dans peu de temps obligés d'évacuer nos malades à dos de mulet», dira un villageois de ce patelin.