Les juifs nés dans les sept pays musulmans visés par le décret du président américain Donald Trump puis ayant acquis la nationalité israélienne, peuvent continuer à se rendre aux Etats-Unis, a indiqué hier l'ambassade américaine à Tel-Aviv. Signé vendredi, le décret controversé interdit l'accès sur le sol américain pendant 90 jours aux ressortissants d'Iran, d'Irak, de Libye, de Somalie, du Soudan, de Syrie et du Yémen, pays majoritairement musulmans. Le décret a soulevé en Israël des interrogations sur le sort réservé aux dizaines de milliers de juifs qui sont nés dans ces pays, puis ont immigré en Israël et en ont acquis la nationalité. «Si vous disposez d'un visa américain valide dans votre passeport israélien et si vous êtes nés en Irak, en Iran, en Libye, en Somalie, au Soudan, en Syrie ou au Yémen, et si vous n'avez pas de passeport valide de l'un de ces pays, votre visa (...) demeure valide», a dit l'ambassade des Etats-Unis.