Selon certaines sources proches du mouvement «En marche», nous apprenons qu'Emmanuel Macron, candidat à l'élection présidentielle française, se rendra en Algérie le 13 février prochain. L'information est confirmée et la visite sera opportune dans la mesure où la vague d'adhésions semble s'intensifier depuis que la primaire de la gauche a engendré un clivage entre les partisans du candidat Benoït Hamon et ceux de l'électron libre qui a quitté le gouvernement Valls pour créer une dynamique - il ne veut pas parler d'un parti, du moins pour l'instant - en rupture avec les familles traditionnelles de la droite et de la gauche. Partisan d'une nouvelle façon de faire de la politique, en proclamant «ni droite ni gauche», il est servi par les révélations qui plombent les candidatures de François Fillon et, à un degré moindre, de Marine Le Pen et surtout il capte les adhésions d'un nombre de plus en plus important d'édiles et de jeunes, aux convictions hétérogènes, mais qui voient en lui l'homme de la véritable rupture. Cette visite est motivée par l'intérêt que le candidat porte à l'électorat issu de la communauté algérienne.