3 nouvelles raffineries dans les régions de Biskra, Tiaret et Hassi Messaoud, pour augmenter les capacités de raffinage qui sont actuellement à 27 millions de tonnes/an. L'Algérie juge, aujourd'hui, qu'il est important de renforcer ses capacités de raffinage, tirer du pétrole le maximum de produits à haute valeur commerciale, permettant ainsi à l'Algérie de réduire ses importations en la matière. Pour cela, la compagnie nationale du gaz et des hydrocarbures annonce de nouveaux projets d'investissement permettant d'augmenter les capacités de raffinage du pays à 45 million de tonnes par an, en 2021 contre 27 millions de tonnes annuelles actuellement, soit une augmentation de plus de 48%. Pays producteur et exportateur de pétrole, l'Algérie importe de nombreux produits dérivés du pétrole, dont le gasoil et l'essence sans plomb pour une facture entre 4 et 5 milliards de dollars de carburants en raison de la faible production des raffineries en fonction. Pour faire face à cette situation il est question de basculer la politique énergétique vers l'exploitation et l'investissement dans le segment avec la création de trois nouvelles raffineries dans les régions de Biskra, Tiaret et Hassi Messaoud, qui vont permettre de porter les capacités de la production nationale en la matière à 45 millions de tonnes/ an d'ici 2021. Pour ce qui est de la nouvelle raffinerie de Hassi Messaoud, cette nouvelle station est d'une capacité de 5 millions de tonnes/an et plus de 120.000 tonnes de gaz naturel. Le projet, qui est entré dans sa première phase de réalisation, produira plusieurs dérivés d'hydrocarbures, tels que le gas-oil et l'essence normale et super, ainsi que du gaz butane et propane, ont indiqué des responsable de l'entreprise Sonatrach, lors de la visite d'inspection de la secrétaire générale du ministère de l'Energie, Fatma Zohra Cherfi, en compagnie du président-directeur général de Sonatrach, Amine Mazouzi.Il s'agit, également, du développement de la pétrochimie, comme le fait savoir le P-DG de la Sonatrach, Amine Mazouzi, en révélant le lancement d'un large programme visant au développement du raffinage et la pétrochimie, des segments stratégiques devant permettre à Sonatrach d'arrêter l'importation de carburants à l'horizon 2021 et d'assurer la couverture des besoins du marché intérieur en la matière, mais, aussi, de renforcer le réseau de distribution de produits énergétiques de 300 stations à travers le pays, dans le but d'accroître les capacités de stockage à 30 jours. Ces projets s'inscrivent dans le cadre d'un «ambitieux» programme visant aussi à intensifier les efforts de recherche et d'exploration pour assurer une sécurité énergétique à long terme, et à satisfaire la demande intérieure croissante en énergie, à travers l'exploitation de l'ensemble des champs et l'utilisation des technologies modernes. Pour ce qui est de la production gazière, elle est confortée par ses bonnes prestations de l'an dernier avec une hausse de 24% par rapport à l'année 2015, ce qui a permis à l'Algérie de préserver sa place de 7e pays exportateur de gaz naturel et gaz naturel liquéfié et au premier rang à l'échelle africaine, en plus d'occuper une place importante sur le marché européen en tant que troisième fournisseur hors union européenne. Pour le développement de ce segment, le groupe public pétrolier et gazier, a lancé un plan d'investissement de 70 milliards de dollars US, à l'horizon 2021 pour «lui permettre de consolider sa position sur le marché pétrolier et gazier mondial, et poursuivre la satisfaction des besoins intérieurs en produits énergétiques en hausse continue ces dernières années», a souligné Amine Mazouzi.