Les travaux se sont déroulés en présence de 31 membres sur les 40 composant l'assemblée générale. Brahim Djelloul a été élu avant-hier à la tête de la Fédération algérienne des échecs (Fade) lors de l'Assemblée générale élective (AGE) tenue à Alger. Brahim Djelloul de la Ligue d'Oran a devancé au vote l'ancien président Halim Bounehas (mandat olympique 2005-2009) en bénéficiant de 21 voix contre 7 pour son concurrent et 3 bulletins nuls. Les travaux se sont déroulés en présence de 31 membres sur les 40 composant l'assemblée générale. «C'est la victoire de tous les échéphiles. L'AGE s'est déroulée dans un climat fraternel. Parmi mes objectifs, celui de promouvoir la discipline au niveau des écoles, un point très important. Il s'agit d'un véritable chantier pour la nouvelle équipe dirigeante», a affirmé le nouveau président de la Fade peu après son élection. Brahim Djelloul succède ainsi au président sortant Samir Zerdali, déclaré inéligible pour un nouveau mandat par le ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS). «La massification et la vulgarisation de la discipline est un défi pour moi. Le temps est venu pour que l'Algérie abrite à nouveau des compétitions continentales et arabes, je ferai de mon mieux pour réaliser cet objectif, de quoi permettre au jeune échéphile algérien de se frotter à ses homologues d'autres pays et aimer encore plus ce sport», a-t-il dit. Et d'ajouter à propos des sélections nationales: «Les différentes sélections nationales doivent avoir plus d'attention. Dans ce registre, mon programme consiste à encadrer chaque sélection par des experts étrangers de renom, mais cela se fera à long terme». Au niveau national, le nouveau président de la Fade a relevé l'importance de créer d'autres ligues régionales à travers le pays. «Il y a des wilayas où les échecs n'existent pas, à l'image d'El-Bayadh et Béchar. J'insiste également sur la représentativité des clubs au niveau de l'élite avec une éventuelle augmentation des équipes de 14 à 20 ou 25», a-t-il conclu.