El Hadjar, une filiale du groupe Sider Il a été rénové actuellement à hauteur de 80%. La réhabilitation du complexe d'El Hadjar dans la wilaya de Annaba s'effectue dans de bonnes conditions. C'est ce que Touati Mohamed Yazid, P-DG du Groupe Imetal, a indiqué hier lors d'une rencontre avec la presse nationale. La priorité dans l'opération de réhabilitation du complexe, a été donnée à la poursuite et le parachèvement des opérations de revamping des installations industrielles. Les opérations de revamping ne vont pas se limiter «uniquement à un simple entretien», a fait remarquer Touati. Et d'expliquer: «Le revamping est une opération de remise à niveau totale du haut-fourneau et de l'unité de préparation de la matière (PMA), en introduisant le système automatique qui fonctionnera par commande avec une salle de contrôle ultramoderne avec des logiciels.» Le haut-fourneau a été rénové à hauteur de 80%, a précisé le P-DG d'Imetal. Chose qui n'a jamais été faite depuis la création du complexe d'El Hadjar s'est félicité le conférencier, reconnaissant au passage que l'opération de réhabilitation du complexe est très difficile. Pour ne pas connaître du retard dans la réhabilitation du complexe, la direction de ce dernier a recouru, souligne Touati, au rappel des retraités du complexe. Cette décision a été prise par le ministre de l'Industrie et des Mines Abdessalem Bouchouareb. Le choix du ministre pour le rappel des retraités s'explique par deux raisons: l'encadrement et le suivi de l'opération de réhabilitation d'une part et la formation des 350 jeunes ingénieurs recrutés, d'autre part. Concernant par ailleurs la question posée sur le suivi par le gouvernement de l'opération et de la mobilisation les moyens nécessaires pour l'aboutissement de cette opération, le P-DG d'Imetal a répliqué sur un ton ferme: «Tout ce qui est en train de se faire au niveau d'El Hadjar est suivi et supervisé par le gouvernement en temps réel», ajoutant que le gouvernement ne lésine pas sur les moyens «et il a mobilisé tout ce qui est nécessaire pour réussir la relance de l'activité du complexe». D'ailleurs, dans ce sillage, Touati a tenu à rendre un grand hommage à Abdessalem Bouchouareb «qui a pris des engagements courageux dont les facilités bancaires pour pouvoir payer les salaires et assurer la stabilité au sein du complexe». S'exprimant sur le futur du complexe d'El Hadjar, Touati a émis un souhait de voir ce dernier retrouver sa vocation initiale, à savoir «celle d'un producteur d'acier, un sidérurgiste au service exclusif de l'économie nationale». «C'est la production d'acier qui pourra garantir la pérennité du complexe», a-t-il affirmé. Pour ce qui est du redémarrage du complexe, le P-DG d'Imetal a fait savoir «qu'après le redémarrage du haut-fourneau, un délai d'un mois sera consacré pour effectuer les réglages nécessaires». Pour ce qui est du volume de production que le complexe atteindra après cette opération de réhabilitation, le conférencier a souligné que cette question sera tranchée au plus tard fin mars prochain «d'ici la fin du mois du mars 2017 nous pourrons donner une projection précise du volume de production attendu pour l'année 2017», précisant que la prochaine deuxième phase de réhabilitation touchera la modernisation des laminoirs pour aller vers des aciers à forte valeur pour les besoins de l'électroménager et l'automobile.