Il s'agit de deux équipes pour qui la défaite est interdite. Le CS Constantine et le CR Belouizdad, qui restent sur deux précieuses victoires face à, respectivement, au MCAlger (1/4) à Bologhine et à l'US Chaouia (1/0) au 20-Août, se retrouvent cet après-midi dans le petit stade de Benabdelmalek pour confirmer ces performances. Au premier coup d'oeil, les Sanafir partent, largement, favoris pour l'emporter face à un CR Belouizdad qui sera privé de son Monsieur 50%, à savoir le gardien Hicham Mezaïr (suspendu) ainsi que de trois éléments clés, Belhamel (suspendu pour cumul de cartons), Boutnef et Ouslati (retenus en équipe nationale espoirs). Des absences qui inquiètent le coach belouizdadi Azzeddine Aït Djoudi qui n'a, d'ailleurs, pas caché sa déception après le match de jeudi passé face à l'USC. «Sincèrement, c'est un coup dur pour le club qui sera contraint de livrer ce match important sans plusieurs piliers. Malgré cela, on essayera de se battre jusqu'au bout pour tenir le coup à Constantine en faisant preuve de beaucoup de détermination et de solidité» nous a indiqué l'entraîneur du CRB. Une situation qui devrait arranger les affaires des Constantinois qui veulent s'offrir un autre club algérois après le coup d'éclat de Bologhine face au Mouloudia. Ce qui veut dire, que les Rouge et Blanc de Belouizdad passeront -sans le moindre doute- un après-midi difficile puisque, Medjoudj, Ouachem, Zerdia et le bourreau du MCA, Fenier, voudront plier d'une façon définitive le dossier du maintien dès aujourd'hui en sachant que le CSC compte un match en moins à jouer à domicile face au MC Oran. L'équipe de Mohamed Slimani en est consciente et sait aussi qu'une victoire face au CRB assurerait son maintien à 90%. Le CSC pourrait, même, doubler au classement deux équipes en cas de victoire à savoir le WA Tlemcen et l'ES Sétif qui comptent tous les deux 29 points. Ces données plaident, donc, en faveur des Sanafir qui auront en face une jeune équipe belouizdadie privée de ses meilleurs éléments. Reste à savoir, si les coéquipiers de Aziz Rouaïghia vont voir les choses sous le même angle.