Un responsable du ministère de l'Habitat a indiqué hier, en marge de l'installation du dispositif de la coordination du secteur créatif d'emplois, qui s'est déroulée au ministère de la Solidarité, que les délais de réalisation d'un million de logements seront respectés. Ainsi, selon lui, 385.000 logements sociaux locatifs sont en cours de réalisation. Le taux d'avancement des travaux est de 60%. Le logement participatif, dont le nombre s'élève à 615.000, voit son étude terminée et les assiettes foncières définies. Quant au troisième segment, à savoir le logement rural, les dossiers des souscripteurs sont au niveau de la commission de wilaya. Le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, M.Mohamed Nadir Hamimid, a entrepris une tournée à l'échelle nationale. Il était, samedi dernier, à Bordj Bou Arréridj dans le cadre du projet d'un million de logements. Cette initiative, rappelons-le, vise à sensibiliser directement les responsables, cadres et élus locaux, notamment les présidents d'APC, afin de réunir toutes les conditions nécessaires pour la réalisation d'un million de logements d'ici à cinq ans. Face aux problèmes de maîtrise des délais de réalisation que rencontrent les acteurs du secteur de l'habitat et de l'inflation des prix des matériaux de construction, cette mesure apparaît comme un véritable défi. En effet, pour l'année 2004, le parc immobilier s'est vu agrandir de 110.000 logements. Ce programme présidentiel nécessitera la création de 200.000 logements par an, en moyenne, soit le double des réalisations par rapport à l'année dernière. A cet effet, rappellera M.Hamimid, un budget de 555 milliards de dinars sera alloué, et viendra répondre à la volonté du président de la République de régler définitivement la crise du logement que connaît le pays. Cet effort de l'Etat permettra d'obtenir un taux d'occupation de cinq personnes par logement d'ici à 2009, sachant qu'il est actuellement de plus de six personnes par habitat. Concernant les entreprises de réalisation, le ministre a clairement précisé la nécessité de se soumettre à la concurrence pour les entreprises algériennes ou de disparaître si on ne possède pas les moyens de réalisation.