Une opération similaire a eu lieu, hier, à la base centrale logistique de l'Armée nationale populaire (ANP) de Béni Mered dans la wilaya de Blida. L'opération de destruction publique des mines antipersonnel entamée, lundi, par l'Armée nationale populaire (ANP) au polygone central de l'armée de l'Air de la 1re Région militaire à Hassi Bahbah (Djelfa), a pris fin, hier, par l'élimination de la totalité du lot. L'opération s'est déroulée en présence des représentants du comité interministériel de suivi de la mise en oeuvre de la Convention d'Ottawa (Canada) contre les mines antipersonnel. Engagée en novembre 2004, cette opération s'est soldée à ce jour, selon un communiqué remis à la presse, par la destruction de 93 461 mines, soit 62% du total des 150.050 mines à détruire par l'Armée nationale populaire, représentant l'arsenal détenu par l'ANP. Lors de cette opération, qui a eu lieu dans de bonnes conditions de sécurité, sept types de mines ont été totalement détruits ainsi que les composants entrant dans la fabrication de ces engins, tels que les dispositifs de mise à feu, les corps métalliques de mines, les piquets de bois et en plastique, entre autres. Cette opération, qui entre dans le cadre de l'application de la Convention d'Ottawa signée par l'Algérie en 1997 et ratifiée en 2000 portant sur l'interdiction de l'emploi, du stockage, de la production, de transfert des mines antipersonnel et de leur destruction, constitue une traduction de l'engagement de l'Algérie à mener à terme le processus de destruction de cette arme. Une opération similaire a eu lieu, hier à la base centrale logistique de l'Armée nationale populaire (ANP) de Béni Mered, dans la wilaya de Blida, en présence des représentants du comité interministériel de suivi de la mise en oeuvre de la Convention d'Ottawa (Canada) contre les mines antipersonnel. Cette opération s'est soldée par la destruction de 36 644 dispositifs de mise à feu pour mines, de 15.390 corps métalliques de mines, 85 mines, 9 338 boîtiers en bois et en plastique pour mines, 33.744 piquets en bois et 3344 bobines de fil de piégeage. Le bilan global de l'opération à ce jour fait état de la destruction de 90.050 dispositifs de mise à feu pour mines, 20 196 boîtiers en bois et en plastique pour mines, 31.604 corps métalliques pour mines et 3.371 mines, 68.448 piquets en bois et 6 926 bobines de fil de piégeage. Au total, sept types de mines ont été totalement détruits, à l'exception de petites quantités qui vont être détruites lors de la journée finale prévue pour le mois de mars 2006. Lancée en 2004 en présence de Bouteflika et de tout l'état-major de l'armée, l'opération de destruction des mines antipersonnel a été un message fort lancé par l'ANP, investie de nouvelles missions, désengagée des pesanteurs politiques et résolument tournée vers des objectifs stratégiques de maintien de la paix et humanitaires, comme le montrent les opérations communes avec l'Otan. Parallèlement à cette action, des opérations de dépollution du territoire national, notamment des zones frontalières est et ouest, ont permis, précise le communiqué de l'ANP, la destruction, durant la période allant du 27 novembre 2004 au 8 avril 2005, d'un nombre total de 68050 mines posées par l'armée coloniale sur les lignes Challe et Maurice.