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Trump signe un décret migratoire amendé
TOUJOURS ANTI-MUSULMAN ET À NOUVEAU CONTESTE
Publié dans L'Expression le 08 - 03 - 2017

Fidèle à lui-même, le président américain, Donald Trump a signé, lundi soir, un nouveau décret tout aussi anti-musulman que le précédent
Donald Trump a signé lundi soir un nouveau décret interdisant pendant 90 jours l'entrée aux Etats-Unis aux voyageurs de six pays musulmans, amendé pour surmonter toute objection de la justice et éviter le tollé mondial de sa première tentative.
L'accueil de réfugiés est également suspendu pendant 120 jours, le temps de mettre en place de nouvelles procédures pour vérifier le passé des demandeurs. Le président américain continuait parallèlement à se battre sur un autre front: l'affaire des contacts supposés entre son entourage et des responsables russes pendant la campagne présidentielle. Après avoir accusé ce week-end Barack Obama de l'avoir placé sur écoute avant l'élection, il a demandé au Congrès d'élargir son enquête et d'intensifier la chasse aux «fuiteurs». M. Trump, invisible lundi, a signé le décret dans le Bureau ovale, et non lors d'un événement médiatisé. Il entrera en vigueur le 16 mars. Le décret «est une mesure vitale pour renforcer notre sécurité nationale», a assuré le chef de la diplomatie américaine, Rex Tillerson, lors d'une déclaration avec ses homologues de la Justice et de la Sécurité intérieure. «Les principes du décret restent les mêmes», a assuré Sean Spicer, porte-parole de la Maison-Blanche. Principaux amendements par rapport au décret du 27 janvier bloqué par la justice fédérale: l'Irak ne fait plus partie des pays dont les ressortissants ne pourront plus entrer aux Etats-Unis, et les résidents permanents (cartes vertes) et les détenteurs de visas sont explicitement protégés. Pour les réfugiés, la pause durera 120 jours, comme auparavant. Mais les réfugiés syriens sont logés à la même enseigne, alors qu'ils étaient initialement bannis sine die. Et les réfugiés dont le voyage aux Etats-Unis était déjà planifié pourront venir. L'action présidentielle est le prélude à la mise en place d'une politique de «vérification extrême» aux frontières - qui reste à définir - afin d'empêcher des infiltrations jihadistes. L'administration a justifié l'urgence de ces mesures en affirmant qu'environ 300 personnes entrées comme réfugiés faisaient actuellement l'objet d'une enquête antiterroriste du FBI. Donald Trump avait été accusé de discrimination envers les musulmans, potentiellement anticonstitutionnelle, lors du premier décret, qui a été suspendu par un juge le 3 février, et finalement révoqué par lui lundi. La nouvelle version est présentée comme plus solide juridiquement. Beaucoup plus détaillé, le décret nouvelle version est long de plus de 6000 mots, contre moins de 3000 pour le précédent. La préférence accordée aux minorités religieuses persécutées, qui avantageait les chrétiens, a été supprimée. De multiples exemptions possibles, au cas pour cas, sont énumérées: ceux qui rendraient visite à de la famille, auraient un enfant nécessitant des soins d'urgence, ou encore des étrangers ayant travaillé pour l'armée américaine, allusion probable aux interprètes irakiens, dont certains avaient été bloqués dans les aéroports. Et le président décrit en longueur la situation sécuritaire des six pays frappés d'interdiction. Il s'agit des trois de la liste du département d'Etat des pays «soutenant le terrorisme» (Iran, Syrie, Soudan), ainsi que trois Etats «compromis de façon significative par des organisations terroristes» ou théâtres de «zones de conflit actives» (Libye, Somalie, Yémen). Vérifier les antécédents des demandeurs s'y avère impossible, selon l'administration. La réécriture a satisfait la majorité républicaine, dont beaucoup s'étaient désolidarisés du gouvernement. «Ce nouveau décret promeut notre objectif commun de protéger le pays», s'est félicité Paul Ryan, président de la Chambre des représentants. Mais ONG et opposition démocrate ont dénoncé un texte à peine édulcoré, toujours discriminatoire. La grande association de défense des droits civiques Aclu a promis de le contester, tweetant: «Rendez-vous au tribunal».


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