Cette manne financière a été dégagée par le ministre des Travaux publics. La wilaya de Souk Ahras a bénéficié d'un pactole conséquent au profit du secteur des travaux publics avec 10 milliards de DA pour la réfection des routes. Octroyée dans le cadre du programme quinquennal pour la croissance économique, cette manne financière a été dégagée par le ministre des Travaux publics qui a effectué dimanche dernier une visite de travail et d'inspection qui l'a conduit dans la wilaya de Souk Ahras. Au menu du périple, le responsable du secteur, M. Amar Ghoul, a focalisé sa visite d'inspection dans les localités dont le réseau routier se trouve en état de dégradation très avancé. Le ministre des Travaux publics s'est rendu en premier lieu à El Fouid, où il a visité la RN 81 reliant Ouled Moumen et Héddada à Souk Ahras, et qui a subi des dégradations en cascade, dues essentiellement aux affaissements et glissements de terrains. L'autre chantier inspecté par le premier responsable toujours au niveau de la RN 81 au lieudit Hammame Tassa sur ce versant où les plus importants dégâts sont relevés, comme il a constaté de visu la cadence des travaux sur ce chantier, il a insisté sur le parachèvement de cette route dans les meilleurs délais. A noter que le montant alloué à ce projet est évalué à 600 millions de DA et le délai d'exécution est fixé à 6 mois. La virée l'a ensuite conduit au chemin communal n° 19A, reliant la commune de Hémamcha à la wilaya de Souk Ahras. A ce propos, le ministre a posé la première pierre pour la construction d'un pont. Le premier responsable du secteur a donné des instructions pour respecter les normes internationales dans ce genre de projet. En fin d'inspection, la délégation officielle s'est rendue au chef-lieu de la wilaya, à la cité des Martyrs. Au niveau de ce site, le ministre des Travaux publics s'est donc imprégné des données techniques concernant un projet de construction d'un échangeur de 200 ml. Pour ce projet, la somme allouée est de 355 millions de DA. Le délai d'exécution est fixé à 10 mois. A noter que ce projet est d'une importance vitale pour la circulation des véhicules et des piétons, car depuis trois décennies, le seul passage obligatoire menant à la partie ouest de la ville, le pont du faubourg, ce gué dénommé communément par l'ensemble des Soukahrassiens «El Gantra», est constitué d'un pont sur lequel il y a une ligne de chemin de fer qui surplombe l'unique passage d'accès à 2 voies qui sépare pratiquement la ville en deux parties, est et ouest. Ce passage qui limite d'une manière très sensible les capacités de transit aussi bien des véhicules que des piétons reste un goulot d'étranglement pour la circulation.