Les quatre ont été placés en détention préventive Le crime, qui révèle en fait la tendance à la banalisation de la violence de jour en jour, a été commis en octobre 2016. Au début, ils étaient deux jeunes frères avant de recourir à deux autres personnes pour les aider à dissimuler le corps de leur victime dans un ravin. Le corps en décomposition sera tout de même retrouvé par des citoyens d'un village voisin, Ighrayen dans la commune d'Ifigha, daïra d'Azazga. L'enquête enclenchée par les services de la police, suite à la disparition de la victime, avait conclu, pour rappel, à un crime crapuleux. C'est ce que révèle un communiqué émanant de la cellule de communication de la sûreté de wilaya de Tizi Ouzou. Récemment, l'enquête qui se poursuivait depuis le mois d'octobre de l'année écoulée, a permis donc l'arrestation des quatre auteurs et complices. Présentés au parquet d'Azazga, ils ont été placés en détention préventive pour les chefs d'inculpation de dissimulation de cadavre, homicide volontaire avec préméditation et pose d'objets hétéroclites sur la voie publique en vue d'obstruer la circulation ayant entraîné la mort d'une personne. Le crime qui révèle en fait la tendance à la banalisation de la violence de jour en jour a été commis en octobre 2016. Le même rapport de la police révèle que l'auteur principal de ce crime a usé de pierres pour attenter à la vie de la victime avant de demander l'aide de ses complices pour l'acheminer à bord d'un véhicule vers un village voisin, Ighrayen et l'abandonner, sans vie, dans un buisson. Le cas renseigne aussi sur l'étendue de la violence qui a atteint des proportions inouïes dans la société algérienne, ces dernières années. En fait, la majeure partie des disparitions signalées ces derniers temps a été élucidée par les enquêtes des services de sécurité. En majorité, ces dernières ont conclu à des actes de violences et crimes. La fréquence des actes de violences et d'agressions augmente chaque année. D'ailleurs, pour illustrer cette tendance ascendante, rappelons que le dernier bilan du mois de févier de la police révèle que les affaires relatives aux crimes et délits contre les personnes comme les coups et blessures volontaires, menaces et injures traitées sont au nombre de 55. 61 personnes dont neuf ont été présentées au parquet. Deux ont été placées en détention préventive, sept ont été citées à comparaître alors que 47 dossiers judiciaires ont été transmis au parquet. La semaine écoulée, les habitants d'un village de la daïra de Draâ El Mizan ont été stupéfaits par la découverte du corps d'une femme égorgée. La victime était âgée d'une soixantaine d'années. Son corps avait été abandonné par son assassin. Une enquête est en cours pour élucider les dessous de ce crime crapuleux qui viendra s'ajouter à la série noire. Enfin, il convient de rappeler que les chiffres traduisent une réalité bien plus inquiétante. Sur le terrain, la violence se banalise chaque jour davantage avec son corollaire, la drogue et les stupéfiants. Ces deux fléaux qui vont de pair gangrènent tous les segments de la société. Le seuil le plus dangereux a été atteint lorsque la violence et la drogue ont atterri dans les écoles et les universités. Beaucoup préconisent ces dernières années, une mobilisation générale pour une réflexion plus profonde sur les phénomènes et les moyens de sauver la société de ces fléaux qui vont finir par la clochardiser.