Alors que le nouveau patron de la FAF s'active dans tous les sens afin de dénicher un coach de qualité pour l'EN, le MJS n'a pas trouvé mieux que de lui mettre la pression avec cette nouvelle sortie médiatique. Dans une déclaration accordée avant-hier à la presse, le ministre de la Jeunesse et des Sports, El Hadi Ould Ali, s'est encore empressé, bizarrement, de se prononcer sur la désignation du futur sélectionneur des Verts, de la part de la FAF, ce qui laisse place à de multiples questions sur cette énième ingérence. En effet, alors que le nouveau patron de la FAF, Kheireddine Zetchi, s'active dans tous les sens ces derniers jours afin de dénicher un technicien de qualité pour l'EN dans la plus grande discrétion, le ministre du MJS n'a pas trouvé mieux que de mettre la pression sur le BF de la FAF en déclarant tout bonnement que: «Quand il s'agit du drapeau national, mon point de vue est clair, il faut consulter. Ce n'est pas obligatoire, mais de préférence il faut coordonner et consulter le ministère.», avant de poursuivre: «Le temps des décisions unilatérales et personnelles est révolu, il faut que le nouveau président consulte, écoute, un partage constructif. Cela concerne le dossier du coach national et ma déclaration est claire: il faut une parfaite coordination, la mission sera plus facile et le résultat meilleur.» Il est clair que cette EN a tellement grandi et a pris de la place dans la vie quotidienne de tous le peuple algérien qu'on lui accorde la plus grande importance dans les hautes sphères du pays au point où les décisions les plus importantes et les résultats des Verts deviennent l'affaire de tous, sauf que de là à inciter carrément le président de la FAF à consulter le MJS pour désigner un entraîneur, alors que cela n'a jamais été le cas auparavant pour cette même discipline, du moins ouvertement, ou une toute autre discipline sportive, cela devient de plus en plus intrigant, pour ne pas dire inquiétant. D'ailleurs, cela risque même de frôler l'ingérence et qui peut vraiment coûter cher à notre EN si celle-ci parvient au bureau de la FIFA. Ne serait-il pas judicieux de faire confiance à la nouvelle équipe de la FAF et la laisser travailler, appliquer son projet et prendre ses décisions indépendamment?! Mais pour l'instance, Dieu merci, nous n'en sommes pas encore là, et notre sélection nationale ainsi que la FAF n'ont vraiment pas besoin d'autres embrouilles, surtout à l'approche de rendez-vous aussi importants que les éliminatoires de la CAN 2019 puis ceux du Mondial 2018, mais surtout de stabilité, de franchise et d'autorité pour mieux entrevoir l'avenir, du moins apercevoir quelques lueurs d'espoir.