Les partis politiques partent à la recherche des voix dormantes Du nord jusqu'au Sud, de l'Est à l'Ouest, les acteurs politiques sillonneront les quatre coins du pays pour aller à la rencontre des citoyens. Ils parcourent le pays de long en large. Les partis politiques partent à la recherche des voix dormantes pour assurer un bon score lors du scrutin du 4 mai prochain. Du Nord jusqu'au Sud, de l'Est à l'Ouest, les acteurs politiques sillonneront les quatre coins du pays pour aller à la rencontre des citoyens. Des meetings seront animés au quotidien dans les différentes régions du pays. Le parti du FLN entamera sa campagne à partir de Khenchela où il donnera le coup d'envoi. En optant pour les Aurès, le parti veut donner un cachet historique à sa campagne. sachant qu'il n'a obtenu aucun siège dans cette wilaya en 2012, le patron du FLN axe dans sa stratégie sur les wilayas où le parti n'est pas fortement présent pour conquérir davantage de voix et de sièges. Le secrétaire général, Djamel Ould Abbas se déplacera, en personne, pour animer des meetings en parallèle avec les membres de son directoire. Le parti du Rassemblement national démocratique a choisi pour destination Mascara et Guelma pour lancer sa campagne. Le RND veut gagner du temps en multipliant le nombre de ses visites sur le terrain. Le Parti des travailleurs a, quant à lui, opté pour Bordj Bou Arréridj. Le Mouvement populaire algérien de Amara Benyounès a choisi comme destination Mostaganem pour démarrer sa campagne électorale. Le plus vieux parti de l'opposition, le FFS n'a pas annoncé sa destination. L'Alliance du Mouvement pour la société et la paix (MSP) privilégie le travail de proximité à l'instar de la sortie ayant mené récemment, Abderrezak Makri, à Guelma et à Souk-Ahras où il a rencontré des citoyens et procédé à l'ouverture d'une nouvelle permanence électorale. L'alliance des trois partis islamistes Ennahda, el Adala et el Bina va animer une conférence à Alger. Cela dit, les partis n'ont pas attendu le début de la campagne pour se lancer sur le terrain. Bien au contraire, ils ont entamé la campagne avant l'heure en sillonnant le pays. Des chefs des partis politiques ont animé déjà plusieurs rencontres à travers le pays. Ce week-end, les partis étaient tous sur le terrain pour faire dans la mobilisation. «Vu que la campagne dure 21 jours cela reste insuffisant pour parcourir toutes les wilayas du pays», a reconnu Ramdan Youcef Taaâzibt, du Parti des travailleurs. Meetings, conférences de presse, rencontre de cordination, les partis ont utilisé tous les moyens possibles pour s'adresser à leurs militants et aux ciroyens en général. Craignant sérieusement l'abstention, les partis ont déployé de gros moyens pour sensibiliser davantage les citoyens sur l'importance de ce rendez-vous électoral. Or, devant une conjoncture marquée par une crise éconmique et la flambée des prix, les citoyens qui sont déja en rupture avec la politique seront difficiles à convaincre. Les partis doivent carburer à fond et tenir un discours politique consistant pour séduire l'électorat dormant. A l'instar du terrain, les partis mènent une bataille acharnée sur la Toile. Les candidats investissent le Net pour accéder directement aux internautes. Les comptes Facebook de plusieurs chefs de partis, à l'instar de Makri (MSP), de Moussa Touati (FNA), de Amar Ghoul (TAJ), Mohcine Belabbas (RCD) font état, de manière continue, des activités et autres sorties des partis.